Itinéraires de vélotafeurs et vélotafeuses : Valentin

Valentin Ghibaudo a intégré l’AP-HM en mars 2020. Après 3 années à la Direction des Affaires Médicales, il rejoint l’Hôpital de la Timone en tant que Chargé des affaires générales. Des fonctions qui comprennent plusieurs missions transverses telles que le suivi des travaux en lien avec la modernisation, ou encore la coordination des actions en lien avec la transition écologique et les mobilités douces. On ne s’étonnera donc pas qu’il fasse partie de la communauté grandissante des vélotafeurs et vélotafeuses de l’AP-HM.

Son utilisation du vélo pour les trajets domicile-travail est cependant relativement récente, consécutive à un déménagement qui l’a rapproché à 5km de la Timone. Motard à la base, il s’est rapidement aperçu qu’en empruntant les nouvelles pistes cyclables du Boulevard Sakakini, il pouvait aller encore plus vite en vélo.

« S’il est indéniable que Marseille n’est pas encore suffisamment pourvue en pistes cyclables, je conseille vraiment aux personnes qui résident à proximité du Boulevard Sakakini de profiter de ces aménagements, plutôt que de subir les encombrements chaque matin. C’est bénéfique pour la santé physique, pour le mental… ça permet de chasser les préoccupations du jour. »

Avec son VTT, il met 14 minutes pour venir à la Timone. Le fait d’être lui-même vélotafeur permet à Valentin d’avoir conscience des choses qu’il reste à améliorer, des aménagements qui pourraient encore être faits sur site pour rendre les déplacements à vélo toujours plus pratiques et sécurisés.

« Je suis en train de consulter les services techniques pour essayer de baliser les trajets vélo depuis le site jusqu’au parking vélo par exemple. Il y a encore beaucoup d’idées et de choses à faire ! Le vélo est aussi pris en compte dans les plans des futurs bâtiments actuellement en construction. »

Le vélo est un geste parmi tant d’autres pour lutter contre le réchauffement climatique. Dans son quotidien, Valentin est attentif à tout ce qui peut permettre de préserver l’environnement.

« Ma conscience écologique a émergé dès l’enfance. Je jouais aux jeux vidéo et notamment à Final Fantasy 7 dans lequel il y avait un message très écologique, avec une personnification de la planète souffrant de surexploitation. C’est quelque chose qui, je crois, m’a marqué et influencé. »

Mais avec le vélo, Valentin renoue aussi avec une autre part de son histoire personnelle. Ses parents se sont rencontrés chez un réparateur de vélos. Son père a toujours été un passionné, qui participait à de nombreuses compétitions et en a remporté plusieurs.

« Petit, mon père m’a mis très tôt sur un vélo. D’ailleurs, je pense qu’il aurait préféré que je sois champion du monde de vélo plutôt que Chargé des affaires générales à l’AP-HM ! Mais avec ce travail, j’ai la possibilité de promouvoir les mobilités douces et de contribuer à développer l’usage du vélo, c’est déjà très bien ! »