Ce café d'Almaty ressemble à n'importe quel autre. Mais avec sa quarantaine d'employés souffrant de troubles mentaux, il veut briser les stéréotypes et faciliter l'accès au travail de personnes longtemps rejetées par la société kazakhe.
Avant d'être embauchée l'année dernière comme serveuse au Training Café d'Almaty, la plus grande ville du Kazakhstan, Jouldouz Abdoukarimova, 26 ans, avait peu d'espoir de trouver un emploi, de même que ses collègues qui souffrent tous de troubles mentaux ou de difficultés d'apprentissage.
«J'ai beaucoup appris en travaillant ici», confie à l'AFP cette jeune femme timide qui a passé son adolescence dans une institution spécialisée pour handicapés mentaux.
Malgré des efforts récents des autorités pour améliorer les conditions de vie des personnes handicapées, le Kazakhstan, ex-république soviétique d'Asie centrale, a encore du mal à surmonter les stéréotypes qui existaient à l'époque de l'URSS.