En radiothérapie pédiatrique, ça roule!
Dans la salle d’attente ses parents s’efforcent d’avoir l’air naturel malgré leur anxiété. Il est inquiet lui aussi. On lui a bien expliqué le déroulement de son traitement de radiothérapie, combien cela était nécessaire pour qu’il puisse guérir. Mais les lieux ne lui sont pas familiers, les visages non plus. Il n’ose pas s’éloigner de ses parents, ne parvient pas vraiment à s’imaginer ce qui va se passer. Une dame vient les chercher. Elle lui sourit mais il ne peut pas lui rendre ce sourire, il a peur à présent. Avant, sa mère ou son père l’auraient pris dans leurs bras et amené jusqu’à la salle de traitement. Pendant ce trajet le stress aurait considérablement augmenté. L’enfant se serait peut-être mis à pleurer et devant le seuil que ses parents ne sont pas autorisés à franchir, l’angoisse de la séparation aurait été à son comble.
Mais tout se passe différemment aujourd’hui. Derrière la dame se trouve une splendide voiture électrique : un cabriolet rouge flambant neuf que l’enfant est invité à piloter jusqu’à la salle de traitement.

Le petit garçon, qui jusqu’à présent avait l’impression de ne rien pouvoir décider, de ne rien maîtriser, prend désormais le volant. Sous le regard de ses parents et de l’équipe il conduit, devient acteur de la situation et participe activement au bon déroulement des soins.
Les étapes suivantes, avec notamment le moment tant redouté de l’anesthésie générale, s’effectuent sans crise d’angoisse. C’est là le résultat des efforts de toute l’équipe de l’Institut de Radiothérapie stéréotaxique de l’Hôpital Nord (Pr COWEN), qui a bénéficié pour la voiture électrique d’un don du Lions Club de Cassis.