Déglutition : symptômes

Ils vont d’une simple difficulté lors de l’alimentation, on parle alors de dysphagie, à une impossibilité complète à s’alimenter par voie orale, c’est l’aphagie. Ces difficultés peuvent concerner une ou plusieurs catégories d’aliments : liquides, semi liquides, pâteux, solides.

La déglutition étant une fonction vitale nécessaire à la nutrition et à la l’hydratation, et son bon déroulement étant également indispensable à la fonction respiratoire, tout trouble de déglutition peut, à différents degrés, perturber ces fonctions en causant une dénutrition, une déshydratation et une altération de la courbe de poids, des difficultés respiratoires et des pneumopathies.

 

La déglutition joue aussi un rôle très important dans le développement psychologique de l’enfant et dans sa socialisation par l’analyse des comportements de refus, des troubles de l’oralité (première relation avec la mère), de l’intégration à la crèche, des dysphagies psychogènes, et de l’anorexie.

 

Deux catégories de troubles peuvent être schématiquement individualisés:

 

  • Les troubles de la succion, les incoordinations succion-déglutition, les réflexes nauséeux antérieurs et exacerbés, les non-intégration du rôle de la bouche dans la nutrition, et les refus des solides sont généralement liées à une perturbation de l’évolution physiologique que l’on rencontre chez les enfants qui ont eu une alimentation par voie entérale ou parentérale durant les 36 premiers mois et qui répondent à des étiologies telles que les dysmorphoses bucco-faciales ou la prématurité.

 

  • L’incontinence buccale, le bavage, le reflux nasal, les stases buccales et/ou pharyngée, les fausses routes trachéales sont plutôt liés à une atteinte anatomique ou neurologique.

 

En réalité, avant l’âge de 3 ans, toute atteinte anatomique ou neurologique aura tendance à associer ces deux types de troubles.