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Green bloc, green réa : des équipes éco-responsables à l’Hôpital Nord
Publié le :
28/05/2019 à 17:00
Bien davantage qu’une succession d’initiatives adoptées de façon aléatoire, c’est un véritable mouvement qui s’opère au Bloc central et en Réanimation polyvalente à l’Hôpital Nord. Grâce à l’impulsion d’une poignée de soignants conscients de l’urgence climatique et désireux de s’impliquer à tous les niveaux, l’organisation et le fonctionnement de ces services ont été entièrement analysés et repensés à l’aune des enjeux environnementaux actuels.
Le Dr Marion POIRIER (médecin anesthésiste-réanimateur au Bloc central), Véronique PAONE (infirmière anesthésiste en réanimation), le Dr Emmanuelle HAMMAD (médecin anesthésiste-réanimateur) et Valérie TROUCHE (Cadre de santé), ont ainsi conduit un véritable chantier visant à réduire au maximum l’impact écologique de l’activité de leur service : déchets, consommation d’énergie, émission de gaz à effet de serre notamment. Un groupe de travail, le « Green Bloc », a été créé, dans un premier temps au bloc en novembre 2018, puis à la Réanimation polyvalente, la « Green Réa », où sont représentés tous les professionnels de manière à mener cette action en concertation et en collaboration avec la cellule Environnement de l’Hôpital Nord ainsi que le Copil Vert.
Les établissements de santé produisent environ 700 000 tonnes de déchets par an dont certains sont chimiques, infectieux, potentiellement néfastes pour l’environnement et nécessitant un traitement spécifique. La réanimation et surtout les blocs opératoires font partie des services qui consomment le plus d’énergie, de matériel emballé et jetable (cartons, plastique, bouteilles…). Le rejet des gaz d’anesthésie comme le protoxyde d’azote est également responsable d’une pollution de l’air et certains produits d’anesthésie à l’origine d’une pollution aquatique. Le groupe de travail s’est en partie appuyé sur le guide édité par la Société Française d’Anesthésie Réanimation (SFAR) et le Comité pour le Développement Durable en Santé (C2DS) pour structurer sa réflexion autour des 3 axes du principe de Développement Durable : l’empreinte écologique, le bilan économique, et la dimension sociale. La prise en compte de ces différents aspects et des liens qu’ils entretiennent permet d’impliquer tout le monde : constater que les bonnes pratiques ont non seulement des bénéfices environnementaux, mais aussi une influence positive sur le plan financier et en termes de qualité de vie au travail.
Avec l’aide de Stéphanie GRAMMATICO, référente secteur environnement sur l’Hôpital Nord, le tri et le recyclage ont été considérablement améliorés : tri du papier en filière spécialisée, tri des bouteilles plastique ainsi que des petits cartons (médicaments, emballages), réduction des déchets à risques infectieux. Un travail est amorcé avec la Pharmacie pour quantifier les produits en plastique potentiellement recyclables et réduire la quantité d’emballages et de sachets en plastique. La création de nouvelles filières de tri permettrait d’aller plus loin encore. Sur le plan énergétique, un affichage incitant à éteindre les lumières a été mis en place dans toutes les salles et pièces. Afin de diminuer la quantité de biocides et leur impact environnemental, le nettoyage vapeur est encouragé dans le service. Le personnel a également opté pour l’usage de liquide vaisselle écolabélisé dans la salle de pause.
Au bloc, le protoxyde d’azote n’est plus utilisé, la consommation d’énergie a été considérablement réduite et le tri amélioré grâce à la mise en place de formations en partenariat avec le CLIN. En réanimation, une réflexion sur le gaspillage alimentaire est en cours afin d’évaluer les quantités d’aliments jetés et d’améliorer les commandes. Un questionnaire de satisfaction sur les repas a également été élaboré avec la diététicienne.
Des formations institutionnelles ont été mises en place pour sensibiliser, initier et informer les professionnels et de nombreuses actions liées au bien-être et à la qualité de vie au travail sont menées dans les services. Entre autres, au bloc : réduction des nuisances sonores, création d’une salle de repos dédiée, sensibilisation des internes via un guide d’accueil, séances de relaxation. En réanimation : une secrétaire propose bénévolement des massages aux patients comme au personnel. Un tableau a été installé en salle de pause de manière à proposer un espace collaboratif favorisant les échanges et renforçant l’esprit d’équipe. On y trouve des propositions de troc, ou encore des recettes pour fabriquer soi-même son liquide vaisselle 100% bio. Bien sûr, les gobelets et d’une manière générale le plastique ont été bannis de la salle de détente.
Naturellement Marion POIRIER, Véronique PAONE, Emmanuelle HAMMAD et Valérie TROUCHE voient aussi ces actions comme une manière de rassembler les gens, toutes les catégories de personnels, autour de valeurs fédératrices. Dans une institution aux dimensions de l’AP-HM, ce type de projets fédérateurs doit résolument être soutenu et s’inscrire dans une démarche institutionnelle. La Semaine européenne du Développement Durable a été l’occasion pour l’AP-HM toute entière de réaffirmer ses valeurs en termes d’écologie, pour la santé de notre planète.
Le Dr Marion POIRIER (médecin anesthésiste-réanimateur au Bloc central), Véronique PAONE (infirmière anesthésiste en réanimation), le Dr Emmanuelle HAMMAD (médecin anesthésiste-réanimateur) et Valérie TROUCHE (Cadre de santé), ont ainsi conduit un véritable chantier visant à réduire au maximum l’impact écologique de l’activité de leur service : déchets, consommation d’énergie, émission de gaz à effet de serre notamment. Un groupe de travail, le « Green Bloc », a été créé, dans un premier temps au bloc en novembre 2018, puis à la Réanimation polyvalente, la « Green Réa », où sont représentés tous les professionnels de manière à mener cette action en concertation et en collaboration avec la cellule Environnement de l’Hôpital Nord ainsi que le Copil Vert.
Les établissements de santé produisent environ 700 000 tonnes de déchets par an dont certains sont chimiques, infectieux, potentiellement néfastes pour l’environnement et nécessitant un traitement spécifique. La réanimation et surtout les blocs opératoires font partie des services qui consomment le plus d’énergie, de matériel emballé et jetable (cartons, plastique, bouteilles…). Le rejet des gaz d’anesthésie comme le protoxyde d’azote est également responsable d’une pollution de l’air et certains produits d’anesthésie à l’origine d’une pollution aquatique. Le groupe de travail s’est en partie appuyé sur le guide édité par la Société Française d’Anesthésie Réanimation (SFAR) et le Comité pour le Développement Durable en Santé (C2DS) pour structurer sa réflexion autour des 3 axes du principe de Développement Durable : l’empreinte écologique, le bilan économique, et la dimension sociale. La prise en compte de ces différents aspects et des liens qu’ils entretiennent permet d’impliquer tout le monde : constater que les bonnes pratiques ont non seulement des bénéfices environnementaux, mais aussi une influence positive sur le plan financier et en termes de qualité de vie au travail.
Avec l’aide de Stéphanie GRAMMATICO, référente secteur environnement sur l’Hôpital Nord, le tri et le recyclage ont été considérablement améliorés : tri du papier en filière spécialisée, tri des bouteilles plastique ainsi que des petits cartons (médicaments, emballages), réduction des déchets à risques infectieux. Un travail est amorcé avec la Pharmacie pour quantifier les produit
Au bloc, le protoxyde d’azote n’est plus utilisé, la consommation d’énergie a été considérablement réduite et le tri amélioré grâce à la mise en place de formations en partenariat avec le CLIN. En réanimation, une réflexion sur le gaspillage alimentaire est en cours afin d’évaluer les quantités d’aliments jetés et d’améliorer les commandes. Un questionnaire de satisfaction sur les repas a également été élaboré avec la diététicienne.
Des formations institutionnelles ont été mises en place pour sensibiliser, initier et informer les professionnels et de nombreuses actions liées au bien-être et à la qualité de vie au travail sont menées dans les services. Entre autres, au bloc : réduction des nuisances sonores, création d’une salle de repos dédiée, sensibilisation des internes via un guide d’accueil, séances de relaxation. En réanimation : une secrétaire propose bénévolement des massages aux patients comme au personnel. Un tableau a été installé en salle de pause de manière à proposer un espace collaboratif favorisant les échanges et renforçant l’esprit d’équipe. On y trouve des propositions de troc, ou encore des recettes pour fabriquer soi-même son liquide vaisselle 100% bio. Bien sûr, les gobelets et d’une manière générale le plastique ont été bannis de la salle de détente.
Naturellement Marion POIRIER, Véronique PAONE, Emmanuelle HAMMAD et Valérie TROUCHE voient aussi ces actions comme une manière de rassembler les gens, toutes les catégories de personnels, autour de valeurs fédératrices. Dans une institution aux dimensions de l’AP-HM, ce type de projets fédérateurs doit résolument être soutenu et s’inscrire dans une démarche institutionnelle. La Semaine européenne du Développement Durable a été l’occasion pour l’AP-HM toute entière de réaffirmer ses valeurs en termes d’écologie, pour la santé de notre planète.