Nouvelle PCH, une avancée

  • L'article 1er entend supprimer la limite d'âge, aujourd'hui fixée à 75 ans, au-delà de laquelle il n'est plus possible de demander la PCH - actuellement, les demandeurs doivent être âgés de moins de 60 ans mais, si le handicap a été reconnu avant cet âge, la limite est repoussée à 75 ans-.
Cette mesure devrait permettre d'améliorer les droits d'environ 8 000 personnes handicapées vieillissantes. Pourtant, cette suppression n'est pas « suffisante » puisque la barrière d'âge de 60 ans, elle, existe toujours, déplore l'APF qui mène ce combat depuis des années. Evoquée par plusieurs députés, ces derniers ont jugé cette revendication « légitime ».  
  • L'article 3 prévoit l'attribution à vie de la PCH dès lors que le handicap n'est pas susceptible d'évoluer favorablement. Le texte précise : « sans préjudice des révisions du plan personnalisé de compensation qu'appellent les besoins de la personne ». « Allons plus loin. Il est important que les personnes soient accompagnées dans la mise en œuvre de leurs plans d'aides plutôt que stigmatisées et traumatisées par des contrôles intrusifs et suspicieux », tempère Malika Boubekeur, conseillère nationale compensation/autonomie APF France handicap.
  • L'article 4 vise, quant à lui, la création d'un comité stratégique qui aura pour vocation de proposer des solutions nouvelles pour les modes de transport des personnes handicapées. Un travail spécifique concernant l'adaptation du droit à compensation du handicap pour les enfants sera mené par ce même comité.
 
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