CAP sur 2030 : Ensemble, construisons l’AP-HM de demain !

A l’occasion de l’élaboration de son projet stratégique « Cap sur 2030 », l’AP-HM lance une plateforme collaborative ouverte à tous : patients, familles et aidants, citoyens, grand public, partenaires … et bien sûr ses professionnels.

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mar, 09/03/2024 - 16:15 - jeu, 10/03/2024 - 16:15
jeu, 10/03/2024

Vaccination

À quel âge dois-je commencer les vaccinations de mon bébé ?

La première vaccination obligatoire débute à l’âge de 2 mois. C’est ensuite le pédiatre/médecin traitant de votre bébé qui vous donnera les rendez-vous pour les vaccinations suivantes. Sachez que si votre bébé est né prématuré, les vaccinations se feront aussi à l’âge de 2 mois, sans prendre en compte son âge gestationnel à la naissance. Il est donc possible que votre bébé ait déjà eu ses premières injections de vaccins avant la sortie de l’hôpital. Il est aussi possible (mais pas obligatoire) qu’il vous soit demandé de revenir à l’hôpital pour les injections suivantes. Si vous avez des questions à ce sujet, n’hésitez pas à contacter le médecin ou pédiatre qui suit votre bébé.

Dans tous les cas, quand vous vous rendez chez votre pédiatre/médecin traitant pour les vaccins, il est important de ne pas oublier le vaccin qui vous a été prescrit, pour en savoir plus, voir la question « Comment transporter ou conserver un vaccin ? », et le carnet de santé de votre bébé pour que l’injection du vaccin y soit bien notée.

Est-il possible de vacciner mon enfant à la maternité ?

Non , la première vaccination obligatoire débute à l’âge de 2 mois. Il n’est donc pas possible de commencer cette vaccination à la maternité.

Le BCG, qui protège contre la tuberculose maladie, est un vaccin non obligatoire qui est recommandé après 1 mois, dans le 2e mois de vie. Il peut cependant être fait dans certains cas à la maternité : si un membre de votre entourage familial a présenté une tuberculose récente (il y a moins de 5 ans) ou si vous habitez à Mayotte ou en Guyane.

Si vous avez des questions à ce sujet, n’hésitez pas à contacter le médecin ou pédiatre qui suit votre bébé, ou en parler avec votre sage-femme.

Quelles sont les vaccinations obligatoires pour mon bébé ?

Il existe actuellement 11 vaccins obligatoires pour les bébés nés après le 1er janvier 2018. Ces vaccins protègent contre le tétanos, la diphtérie, la poliomyélite, l’hépatite B, la coqueluche, l’Haemophilus influenzae de type B, le pneumocoque, la rougeole, les oreillons, la rubéole et le méningocoque de type C. Pour limiter le nombre d’injections, certains vaccins sont administrés en même temps. L’ensemble de ces vaccinations sont réalisées entre 2 et 18 mois. Le parcours vaccinal de votre bébé est donc constitué de 6 rendez-vous et 10 injections. Mais ne vous inquiétez pas, c’est votre pédiatre/médecin traitant qui vous donnera les rendez-vous pour ces vaccinations.

Est-ce que c’est vraiment efficace de vacciner mon bébé ?

Oui , la généralisation de la vaccination chez les enfants (qui est maintenant obligatoire pour certaines maladies depuis le 1er janvier 2018) a permis de faire disparaître certaines maladies dans le monde (variole) ou en France (poliomyélite, diphtérie). Pour en savoir plus, voir la question « Quelles sont les vaccinations obligatoires pour mon bébé ? ». Même si vous respectez bien le calendrier vaccinal de votre bébé dans les 2 premières années de vie, la durée de la protection acquise varie selon les vaccins et c’est pourquoi il est nécessaire, dans certains cas, de pratiquer des rappels pour réactiver cette protection. Mais ne vous inquiétez pas, c’est votre pédiatre/médecin traitant qui vous donnera les rendez-vous pour ces rappels en suivant le calendrier vaccinal.

Comment transporter ou conserver un vaccin ?

Un vaccin se conserve toujours au réfrigérateur, à une température comprise entre + 2 °C et + 8 °C. Attention, un vaccin ne doit jamais être congelé. Dès que vous l’avez acheté en pharmacie, le vaccin doit être placé au réfrigérateur (à l’intérieur du réfrigérateur, pas dans la porte où la température peut-être trop élevée, ni au fond, car il peut geler) en attendant la visite chez le pédiatre/médecin traitant qui réalisera la vaccination. Le jour de la visite chez le pédiatre/médecin traitant, sortez-le au dernier moment et conservez-le dans un endroit frais ou au mieux, dans un sachet isotherme que votre pharmacien vous a peut-être remis lors de son achat. Donnez-le ensuite à votre pédiatre/médecin traitant dès que vous arrivez à la consultation.

Pourquoi est-il important de vérifier mes propres vaccinations et celle de mon entourage ?

Votre bébé ne pourra être complètement protégé contre la coqueluche avant que ses premières vaccinations ne soient complètes (après la seconde injection à 4 mois). La coqueluche est une maladie respiratoire grave chez les bébés qui peut nécessiter une hospitalisation, voire conduire à un séjour en réanimation pour votre bébé. Vous pouvez, si vous n’êtes pas correctement vaccinée contre la coqueluche, transmettre cette maladie à votre bébé. Il est donc très important de vérifier auprès de votre médecin traitant si vous êtes à jour de cette vaccination. Si ce n’est pas le cas, il est important de vous faire revacciner rapidement. Ceci est aussi vrai pour les adultes s’occupant de votre bébé.

J’ai d’autres questions sur les vaccins de mon bébé, où puis-je me renseigner ?

Vous trouverez aussi des informations dans le carnet de santé de votre enfant qui vous a été remis à la sortie. Si vous avez d’autres questions, le personnel de la maternité, les professionnels de la Protection maternelle et infantile (PMI), votre pédiatre ou médecin traitant ou votre sage-femme peuvent vous renseigner. N’hésitez pas à les consulter. Par ailleurs, vous trouverez des ressources disponibles sur internet à la fin de cette section.

Sécurité routière

Comment choisir le siège-auto de mon bébé ?

Vous devez choisir un siège-auto adapté à l’âge et à la taille de votre bébé. Dès la naissance et jusqu’à 70 cm, il s’agit d’un siège-auto du groupe 0. Il existe aussi des sièges-auto de groupe 0+ qui sont adaptés de la naissance à 80 cm (idem groupe 0, mais plus grand).

Il existe plusieurs modèles. Renseignez-vous auprès d’un revendeur qui vous conseillera le meilleur choix, adapté à votre bébé. N’hésitez pas à l’essayer en magasin pour voir si votre bébé y est installé confortablement.

Dans tous les cas, il est nécessaire que le siège que vous choisissez soit homologué , ce qui signifie qu’il répond aux normes de l’Union européenne. Une étiquette atteste que le fabricant a bien obtenu cette homologation et comporte plusieurs indications : la lettre E, entourée d’un cercle, signifie que le matériel est conforme à la norme européenne et le nombre qui suit ce marquage correspond au pays qui a délivré l’homologation (2 pour la France).

Attention, chaque siège-auto peut avoir un système de fixation spécifique, différent selon les véhicules dans lesquels ils sont installés. Des dispositifs de fixation Isofix normalisés équipent depuis 2011 tous les véhicules. Ils facilitent la fixation des sièges enfants et offrent une plus grande sûreté d’installation.

Il est indispensable de bien lire la notice avant la première utilisation et avant d’installer votre bébé dans son siège (pour en savoir plus, voir la question « Comment positionner le siège-auto dans mon véhicule ? »).

Et souvenez-vous, tous les enfants de moins de 10 ans doivent être attachés dans un dispositif de retenue adapté à leur morphologie.

Comment positionner le siège-auto dans mon véhicule ?

À la naissance, vous devez installer votre bébé dans un siège-auto du groupe 0 ou 0+, pour en savoir plus, voir la question « Comment choisir le siège-auto de mon bébé ? », qui doit être placé dos à la route, à l’arrière du véhicule ou à l’avant dans certains cas, pour en savoir plus, voir la question « Puis-je mettre le siège-auto de mon bébé à l’avant de mon véhicule ? ». Ceci permet à votre bébé d’être protégé en cas de choc frontal. Les nourrissons peuvent aussi être installés dans un lit nacelle, disposé parallèlement au dossier de la banquette arrière et fixé par des sangles aux points d’ancrage des ceintures de sécurité.

Les dispositifs de retenue des enfants dos à la route peuvent être conçus pour tous les âges, poids et tailles. Il est également plus sûr pour l’enfant de voyager de cette manière.

Puis-je mettre le siège-auto de mon bébé à l’avant de mon véhicule ?

L’installation d’un enfant à l’avant est tolérée, lorsque le véhicule ne dispose pas de banquette arrière ou si celle-ci est déjà occupée par des enfants de moins de dix ans, ou encore si le siège arrière n’est pas équipé de ceinture de sécurité. Toutefois, ce type d’installation est fortement déconseillé et doit rester exceptionnel. Si vous avez fait le choix de positionner votre bébé dans son siège-auto à l’avant de votre véhicule, il faut impérativement désactiver l’airbag passager avant de prendre la route avec votre bébé. Reportez-vous à la notice de votre véhicule pour savoir comment désactiver cet airbag. Si vous ne savez pas comment faire ou dans le doute, ne positionnez pas votre bébé à l’avant du véhicule.

Comment installer mon bébé dans la voiture lors d’un déplacement ?

Dès que vous faites un déplacement en voiture, même pour une courte durée, il est très important d’installer votre bébé dans un siège-auto adapté à son âge et à la taille, pour en savoir plus, voir la question « Comment choisir le siège-auto de mon bébé ? », et de bien l’attacher à l’intérieur de son siège-auto, pour en savoir plus, voir la question « Comment attacher mon bébé dans son siège-auto ? ». En effet, un quart des enfants de moins de 10 ans tués sur la route n’étaient pas attachés. De plus, si vous avez un accident à faible vitesse, 50 km/h, sachez que l’effet de la collision sur votre enfant non attaché sera équivalent à une chute du 4e étage pour lui ! Donc même si vous êtes en retard et même s’il s’agit d’un trajet court ou que vous roulez à faible vitesse, attachez votre bébé dans son siège.

Comment attacher mon bébé dans son siège-auto ?

Après votre achat, prenez le temps de procéder à l’installation en suivant rigoureusement les indications du fabricant. À chaque fois que vous installez votre bébé dans votre véhicule, prenez-soin de bien vérifier que le siège est bien attaché dans le véhicule et que votre bébé est bien attaché à l’intérieur de son siège.

Quels sont les autres conseils à suivre quand je transporte mon bébé en voiture ?

Après avoir bien vérifié que votre bébé est correctement installé, vous savez que votre bébé est en sécurité. Il est donc nécessaire de bien vous concentrer sur votre conduite si vous êtes au volant. Si votre bébé pleure pendant le trajet, n’essayez pas de vous occuper de lui pendant que vous conduisez, vous risquez d’être déconcentré-e et d’avoir un accident. Dans ce cas, arrêtez-vous en sécurité afin de vous occuper de votre bébé et ne reprenez la route qu’une fois votre bébé calmé.

Par ailleurs, il ne faut jamais laisser votre bébé seul dans la voiture, même s’il est bien installé et même pour un court instant.

Enfin, installez ou sortez préférentiellement votre bébé de la voiture du côté du trottoir pour éviter les accidents.

J’ai d’autres questions sur la sécurité routière, où puis-je me renseigner ?

Vous trouverez aussi des informations dans le carnet de santé de votre enfant qui vous a été remis à la sortie. Si vous avez d’autres questions, le personnel de la maternité, les professionnels de la Protection maternelle et infantile (PMI), votre pédiatre ou médecin traitant ou votre sage-femme peuvent vous renseigner. N’hésitez pas à les consulter. Par ailleurs, vous trouverez des ressources disponibles sur internet à la fin de cette section.

Journée annuelle de l’Obésité 2024

Vendredi 27 septembre 2024

Amphithéâtre HA1 Hôpital La Timone - AP-HM

Date début: 
ven, 27/09/2024 - 09:00 - 16:30
date de fin d'événement: 
ven, 27/09/2024 - 23:59

Prévention des accidents domestiques et maison

Quels sont les dangers auxquels mon bébé peut être exposé pendant les premières semaines de vie ?

Les principaux risques pendant les premières semaines de votre bébé sont les risques de chute, de noyade, de brûlure et d’étouffement ou étranglement. La majorité des accidents domestiques chez le petit enfant se produisent à domicile. Mais n’ayez pas peur ! En suivant quelques conseils simples et de « bon sens », votre bébé sera en sécurité. Pour en savoir plus, consulter les questions « Comment éviter les dangers ? ».

Comment éviter la mort inexpliquée du nourrisson ?

La prévention repose principalement sur la façon dont va dormir votre bébé. La température de la chambre où dort votre bébé (dans votre chambre pour les 6 premiers mois au minimum) doit être comprise entre 18 °C et 20 °C. S’il fait plus chaud, découvrez votre bébé pour qu’il n’ait pas trop chaud. Dès la naissance, couchez votre bébé sur le dos, à plat, dans son propre lit, dans une « turbulette » ou une « gigoteuse » adaptée à sa taille. Ne le couchez jamais sur le ventre ni sur le côté, même s’il régurgite. Utilisez un lit à barreaux sans tour de lit, avec un matelas ferme recouvert d’un drap-housse bien fixé. N’utilisez pas d’oreiller, de couverture, ni de couette. Dans un lit parapluie, il est dangereux d’ajouter un matelas. Vous ne devez jamais faire dormir votre bébé dans un lit d’adulte, un fauteuil, un canapé, un pouf qui ne sont pas adaptés pour le sommeil de votre bébé, y compris pour une courte sieste. Ne vous endormez jamais avec votre bébé dans vos bras et ne donnez jamais à votre bébé de médicaments pour dormir. Il est important de respecter son rythme de sommeil. N’habituez jamais votre bébé à s’endormir avec son biberon.

De plus, pendant les promenades en écharpe ou en porte-bébé, installez votre bébé en position verticale, le visage bien dégagé et à l’air libre. Veillez à ce qu’il n’ait pas la tête trop fléchie en avant.

Enfin, il est très important de ne jamais exposer votre bébé au tabagisme passif.

Pour plus de détails, reportez-vous aux conseils de couchage présentés dans la section « Couchage et Sommeil ». Si vous avez encore des questions, n’hésitez pas à en parler avec le professionnel de santé qui suit votre bébé (sage-femme, pédiatre, médecin traitant…).

Comment être sûre que les jouets/peluches/articles de puériculture que je souhaite acheter sont sans danger pour mon bébé ?

Les jouets, peluches et articles de puériculture, destinés aux plus jeunes enfants, doivent répondre à un certain nombre d’exigences de construction qui permettent de protéger votre bébé contre les risques de blessure, coupure, brûlure, pincement, étranglement ou suffocation…

Cela concerne les produits destinés à l’assise (chaise haute, transat…), la toilette (baignoire, thermomètre…), le couchage (lit à barreaux, lit parapluie…), le transport (siège-auto…), le déplacement (écharpe de portage, porte-bébé…) et la protection physique des enfants de moins de 4 ans (barrière de protection…). Soyez donc vigilante lors de vos achats. Il est nécessaire que ces objets soient homologués et portent la mention « Conforme aux exigences de sécurité ». Enfin, il est toujours nécessaire de bien lire la notice d’emploi de l’article avant sa première utilisation avec votre bébé pour éviter tout accident.

Par ailleurs, quand vous achetez un jouet, il est indispensable de lire les modes d’emploi et de tenir compte des avertissements de sécurité. Donnez à votre bébé uniquement des jouets adaptés à son âge et conformes aux exigences de sécurité. Cela signifie que le jouet doit être homologué et porter la norme « CE » (= respect du règlement européenne). Si vous avez un doute sur la sécurité d’un jouet, ne le donnez pas à votre bébé. Dans tous les cas, il est important de ne pas mettre de jouets ou de peluches dans le lit de votre bébé pendant ses premières semaines. Pour en savoir plus, voir la question « Est-ce que mon bébé peut dormir avec un doudou ou une peluche ? ». Enfin, pensez à laver les nouveaux jouets ou les aérer après les avoir sortis de l’emballage avant de les donner à votre bébé, car ils peuvent contenir des substances chimiques ou perturbateurs endocriniens quand ils sont neufs.

J’ai un chien ou un chat à la maison, quelles précautions dois-je prendre avec mon bébé ?

Ne laissez jamais votre bébé seul avec votre animal, même si vous le connaissez très bien et qu’il n’a jamais montré de signe d’agressivité (morsure ou griffure). En effet, un animal peut avoir des réactions inattendues et dangereuses quand il a peur, qu’il a mal ou qu’il défend son territoire… De plus, une morsure peut avoir des conséquences très graves et entrainer une hospitalisation. Enfin, interdisez l’accès de la chambre où dort votre bébé à votre animal de compagnie. En effet, même s’il ne l’a jamais fait, votre animal pourrait mordre/griffer votre bébé ou se coucher dans son lit avec un risque d’étouffement pour votre enfant.

Si vous avez un autre animal de compagnie par exemple rat, tortue ou autre reptile, il est aussi important de les tenir à distance de votre bébé afin de limiter le risque d’infections graves pouvant être transmises par ces animaux.

Comment éviter les dangers pour mon bébé dans la chambre ?

Les principaux dangers dans la chambre sont les risques de chute et de mort subite du nourrisson.

Pour prévenir le risque de chute, il est très important de ne jamais laisser votre bébé sans surveillance sur le plan à langer quand vous l’habillez, lui changez la couche ou lui faites une toilette. Ne répondez pas au téléphone et n’allez pas ouvrir la porte et pensez à bien préparer à l’avance tout le matériel dont vous avez besoin, pour en savoir plus, voir la question « Comment changer la couche de mon bébé ? ». Prenez toujours votre bébé avec vous, si vous devez vous éloigner, même un court instant. Il est aussi important de faire le change de votre bébé sur un plan à langer stable pour éviter les chutes.

Pour prévenir la mort subite du nourrisson, il est important de bien suivre les conseils de couchage présentés dans l’onglet « Couchage et Sommeil ». Pour en savoir plus, voir la question « Comment éviter la mort inexpliquée du nourrisson ? ».

Le risque d’électrocution existe aussi dans la chambre. Pour l’éviter, il est nécessaire de ne pas positionner le plan à langer à proximité d’une prise de courant ou d’un appareil électrique. Votre bébé pourrait les toucher de façon accidentelle et s’électrocuter. Si vous ne pouvez pas changer l’emplacement de votre plan à langer, pensez à utiliser des cache-prise. Dans tous les cas, débrancher tous les appareils électriques à proximité.

Enfin, si votre bébé joue avec des peluches ou autres jouets dans sa chambre, il est important de vérifier qu’ils sont conformes aux exigences de sécurité pour éviter un risque d’étouffement. Pour en savoir plus, voir la question « Comment être sûre que les jouets/peluches/articles de puériculture que je souhaite acheter sont sans danger pour mon bébé ? ».

Comment éviter les dangers pour mon bébé dans la salle de bain ?

Les principaux dangers dans la salle de bain sont les risques de noyade, de brûlure, de chute et d’électrocution.

Concernant le risque de noyade, il faut savoir que votre bébé peut se noyer en quelques minutes, sans un bruit, même dans moins de 20 centimètres d’eau (dans la baignoire par exemple). Pour éviter cela, ne laissez jamais votre bébé seul dans son bain, même un court instant et tenez-le toujours fermement lorsque vous mettez votre bébé dans la baignoire ou quand vous le sortez. Ne répondez pas au téléphone et n’allez pas ouvrir la porte et pensez à bien préparer à l’avance tout le matériel dont vous avez besoin, pour en savoir plus, voir la question « Comment faire pour donner le bain à mon bébé ? ».

Pour prévenir le risque de brûlure, il est nécessaire de vérifier la température de l’eau du bain à l’aide d’un thermomètre avant de mettre votre bébé dans son bain et ne pas utiliser le robinet ou la douchette pour rincer votre bébé, pour en savoir plus, voir les questions « Quelle doit-être la température de l’eau du bain ? », et « Puis-je utiliser une douchette ou le robinet pour rincer mon bébé à la fin du bain ? »/Section Bain et Hygiène.

Pour prévenir le risque de chute dans la salle de bain, il est très important de ne jamais laisser votre bébé sans surveillance sur le plan à langer avant ou après le bain. Prenez toujours votre bébé avec vous, si vous devez vous éloigner, même un court instant. Il est aussi important de faire le change de votre bébé sur un plan à langer stable pour éviter les chutes.

Enfin, il est très important de ne pas positionner la baignoire ou le plan à langer à proximité d’une prise de courant ou d’un appareil électrique (sèche-cheveux, rasoir, radiateur électrique…). Votre bébé pourrait les toucher de façon accidentelle et s’électrocuter. Si vous ne pouvez pas changer l’emplacement de votre plan à langer, pensez à utiliser des cache-prise. Dans tous les cas, débrancher tous les appareils électriques à proximité.

Comment éviter les dangers pour mon bébé dans la cuisine ?

Les principaux dangers dans la cuisine sont les risques de chute, de brûlure et de fausse route.

Pour prévenir le risque de chute dans la cuisine, il est très important de ne jamais laisser votre bébé sans surveillance, même s’il est installé dans une chaise haute ou un transat. Il est aussi important de vérifier que le matériel dans lequel vous installez votre bébé (transat, chaise haute adaptée à son âge) porte la mention « conforme aux exigences de sécurité » ou soit homologué et porte la mention « NF ». Il est dans tous les cas impératif d’attacher systématiquement votre bébé, même pour un court instant, avec la sangle d’entrejambe et le système d’attache prévu. Il est aussi important de positionner le matériel utilisé (transat, chaise…) sur le sol pour éviter les chutes. Prenez toujours votre bébé avec vous, si vous devez vous éloigner, même un court instant.

Si vous donnez le biberon à votre bébé et si vous avez fait le choix de le chauffer, il est important de bien vérifier la température du lait avant de le donner à votre bébé en faisant couler quelques gouttes sur la face interne de votre avant-bras pour éviter le risque de brûlure. Dans tous les cas, n’utilisez jamais le four à micro-ondes pour faire chauffer le biberon, car cela entraine un risque de brûlure grave. Par ailleurs, si vous n’avez pas de chauffe-biberon et que vous utilisez un bain-marie, pensez à jeter rapidement l’eau chaude pour éviter un accident, pour en savoir plus, voir la question « J’ai fait le choix de chauffer le lait du biberon, comment faire ? ».

Je fume (ou quelqu’un de mon entourage), cela peut-il avoir des conséquences pour mon enfant ?

Oui, le tabagisme passif est dangereux pour votre enfant. Le fait qu’un ou les 2 parent d’un enfant fume augmente le risque de mort subite du nourrisson. Cela a aussi d’autres conséquences sur sa santé : augmentation du risque d’infections respiratoires (exemple : la bronchiolite), d’otites ou la survenue d’un asthme. Par ailleurs, le fait pour votre enfant de vous voir fumer augmente le risque qu’il devienne plus tard fumeur.

Qu’est-ce que le tabagisme passif ?

Le tabagisme passif correspond à l’inhalation involontaire par une personne de la fumée dégagée par un ou plusieurs fumeurs. Le tabagisme passif constitue un risque important pour la santé, du fait des très nombreux irritants, toxiques et substances cancérigènes que contient la fumée.

C’est quoi le saturnisme ?

Le saturnisme est l’intoxication par le plomb. Le plomb pénètre dans l’organisme par la bouche (par l’intermédiaire des aliments, des mains contaminées ou des objets, que votre bébé va porter à la bouche, qui contiennent du plomb) ou par le nez (inhalation des poussières de plomb). On parle de saturnisme infantile quand cette intoxication concerne les enfants. Le saturnisme est toujours présent en France et peut avoir de graves conséquences pour les enfants, en particulier sur leur développement psychomoteur.

Les principales expositions à risque de saturnisme chez l’enfant sont : les poussières et les écailles de peinture au plomb présentes dans les logements construits avant 1975 (et surtout avant 1949), l’eau du robinet contaminée par des canalisations en plomb, la vaisselle en céramique de fabrication artisanale (en étain ou en cristal), et la manipulation du plomb par l’enfant ou son entourage… L’exposition au tabac dans le logement (=tabagisme passif) peut aussi être à l’origine du saturnisme. Enfin, si une maman présente un saturnisme, le bébé peut déjà être intoxiqué à la naissance (par passage du plomb par le placenta).

Si vous avez la présence de plomb dans votre logement, il est important de laver fréquemment les tétines, doudous et jouets pour retirer le plomb qui s’est déposé dessus. Il est aussi nécessaire de bien aérer votre logement tous les jours, de ne pas utiliser de vaisselle artisanale pour préparer les repas de votre bébé, de nettoyer régulièrement le sol avec une serpillère humide et/ou utiliser un aspirateur équipé d’un filtre spécifique. Ne laissez pas le lit de votre bébé à côté d’une peinture abîmée. Enfin, si vos canalisations sont en plomb (construction avant 1949), il est nécessaire de faire couler l’eau au moins 3 minutes avant de l’utiliser.

Dans tous les cas, il est important de ne jamais fumer dans votre logement, se laver les mains fréquemment, y compris avant la préparation du repas et se couper les ongles pour éviter les dépôts de poussières ou de peintures sous les ongles.

L’intoxication par le plomb ne se traduit pas par des symptômes ou des signes spécifiques et passe souvent inaperçue. Il est donc nécessaire, si vous pensez que vous ou votre enfant êtes à risque de saturnisme, de consulter votre médecin traitant ou celui de votre bébé afin de savoir s’il est nécessaire de réaliser une plombémie (prise de sang pour doser le taux de plomb dans le sang) pour vous ou votre enfant.

Pourquoi est-il important d’aérer mon logement ?

Les activités quotidiennes, en particulier dans la cuisine (cuisson des aliments, utilisation de produits ménagers, vaisselle…), le mobilier, les objets de décoration, les revêtements du sol ou des murs, les produits ménagers et le bricolage diffusent des polluants et produisent un excès d’humidité. Aérer permet de renouveler l’air de votre logement, d’évacuer les polluants et l’excès d’humidité qui peut être à l’origine de moisissures. L’aération quotidienne (10 minutes environ par jour) est donc très importante dans chaque pièce et en particulier dans les pièces humides (cuisine, salle de bain…) et dans la chambre où votre bébé va passer beaucoup de temps. Si vous n’avez pas de fenêtre (dans la salle de bain par exemple), il est nécessaire de vérifier que votre système d’aération (grille ou bouche d’aération) soit bien entretenu et fonctionne correctement.

C’est quoi un perturbateur endocrinien ?

Un perturbateur endocrinien est une substance chimique synthétique ou naturelle présente dans l’environnement qui peut avoir un effet sur notre santé, en modifiant le bon fonctionnement de nos organes qui produisent les hormones.

Les plus connus sont les parabènes (certains produits d’hygiène), le bisphénol A (certains articles en plastique, intérieur des boîtes de conserve), les phtalates (certains articles en plastique mou), les pesticides ou les phytoestrogènes (soja ou certaines huiles essentielles).

Ces substances pénètrent dans l’organisme en mangeant, en respirant ou par contact avec la peau.

Le niveau de danger de ces substances est très variable. On considère que ces substances sont des perturbateurs endocriniens avérés lorsqu’on dispose de la preuve de leur toxicité élevée. Leur utilisation est alors limitée, voire interdite. En l’absence de preuve scientifique suffisante, les autres substances sont aujourd’hui considérées comme des perturbateurs endocriniens suspectés.

Éviter ou en tout cas limiter le contact avec les perturbateurs endocriniens est important pour tout le monde, car ils peuvent avoir des effets multiples sur la santé à tout âge : impact sur la fertilité, puberté précoce, développement de cancers… Il est encore plus important d’en limiter le contact avec votre bébé, car certains agiraient encore plus fortement pendant le développement des enfants, jusqu’à la puberté.

On trouve des perturbateurs endocriniens partout et il est donc impossible de tous les supprimer. Il existe une règlementation qui limite leur utilisation quand leur toxicité est démontrée scientifiquement. Par exemple, la présence de bisphénol A est interdite dans la composition des biberons depuis 2010 ou dans les matériaux en contact avec les aliments depuis 2015. Mais il est facile de limiter l’exposition de votre bébé avec quelques gestes simples concernant l’alimentation ou les produits du quotidien. Pour plus d’information, voir les questions suivantes.

En dehors des perturbateurs endocriniens, y a-t-il d’autres substances nocives pour mon bébé dans mon logement ?

OUI, de nombreuses substances chimiques sont présentent dans notre environnement et certaines d’entre elles peuvent avoir des conséquences pour notre santé. Ces substances peuvent notamment entrainer des allergies, des cancers, des troubles de la fertilité ou être des perturbateurs endocriniens, pour en savoir plus, voir la question « C’est quoi un perturbateur endocrinien ? ». Mais il est facile de limiter l’exposition de votre bébé avec quelques gestes simples concernant l’alimentation ou les produits du quotidien. Pour plus d’information, voir les questions suivantes.

Comment éviter que mon bébé soit en contact avec des substances chimiques qui peuvent être nocives dans la cuisine ?

Vous pouvez, par exemple, utiliser des récipients en verre ou en inox pour conserver les aliments plutôt que du plastique. En effet, les contenants en plastique peuvent libérer des substances chimiques qui vont se retrouver dans les aliments. Ceci est aussi vrai pour les ustensiles de cuisine (préférez une cuillère en bois plutôt qu’en plastique !). Il est aussi important de limiter l’utilisation des articles en aluminium (emballages, contenants alimentaires, ustensiles de cuisine…) pour la conservation ou la cuisson des aliments. En effet, au contact des aliments acides, l’aluminium peut se retrouver dans les aliments. Il est enfin nécessaire de changer les poêles ou casseroles antiadhésives abîmées peuvent libérer des substances chimiques cancérigènes ou des perturbateurs endocriniens.

Le meilleur moyen pour diminuer les polluants dans l’air est de bien aérer quotidiennement chaque pièce de votre logement.

Comment éviter que mon bébé soit en contact avec des substances chimiques qui peuvent être nocives dans le salon ?

Évitez d’utiliser des bougies parfumées, de l’encens, des parfums d’ambiance et des diffuseurs d’huiles essentielles qui diffusent des substances chimiques et des particules dans l’air de la pièce. Par ailleurs, si vous allaitez, les huiles essentielles que vous utilisez peuvent passer dans le lait et être allergisantes pour votre bébé si vous allaitez.

Le meilleur moyen pour diminuer les polluants dans l’air est de bien aérer quotidiennement chaque pièce de votre logement.

Pourquoi ne dois-je pas exposer mon bébé aux écrans avant l’âge de 3 ans ?

Une exposition excessive aux écrans dès le plus jeune âge peut être associée à des troubles de la mémoire, du sommeil (perturbation de l’horloge biologique, troubles d’endormissement, de la durée et de la qualité du sommeil), de la vision ou de l’attention. Cela peut ensuite entrainer, quand votre bébé sera plus grand, un isolement social, une dépression, un manque d’activité physique ou encore une obésité.

Il est donc recommandé de ne PAS exposer votre bébé aux écrans AVANT l’âge de 3 ans. Évitez aussi de mettre votre bébé dans une pièce où la télévision est allumée, même s’il ne la regarde pas. En effet, tous les écrans (jouets disposant d’éléments lumineux, des écrans de téléphones, tablettes et ordinateurs…) exposent à une lumière à forte teneur en couleur bleue qui a des effets avérés sur notre organisme, soyez donc prudent avec les écrans… et souvenez-vous que la meilleure façon de montrer l’exemple à votre enfant est de limiter votre propre temps d’écran.

Quelles précautions dois-je prendre avec les appareils disposant de lumières à LED (light-emitting diode) ?

De plus en plus d’objets de notre quotidien utilisent des lumières à LED : jouets, veilleuses pour bébé, téléphones mobiles, tablettes, ordinateurs portables, liseuses, télévision, lampes, flash des appareils photographiques, objets de décoration… Ces objets exposent à une lumière à forte teneur en couleur bleue qui a des effets avérés sur notre organisme, pour en savoir plus, voir la question « Pourquoi ne dois-je pas exposer mon bébé aux écrans avant l’âge de 3 ans ? ». Il est donc préférable de ne pas exposer votre bébé à ces objets.

Puis-je montrer une application éducative ou un dessin animé à mon bébé ?

NON, avant l’âge de 3 ans, vous ne devez pas exposer votre bébé aux écrans. Jouer avec votre bébé est la meilleure façon de favoriser son développement.

J’ai d’autres questions sur l’environnement de mon domicile et les écrans, où puis-je me renseigner ?

Vous trouverez aussi des informations dans le carnet de santé de votre enfant qui vous a été remis à la sortie. Si vous avez d’autres questions, le personnel de la maternité, les professionnels de la Protection maternelle et infantile (PMI), votre pédiatre ou médecin traitant ou votre sage-femme peuvent vous renseigner. N’hésitez pas à les consulter. Par ailleurs, vous trouverez des ressources disponibles sur internet à la fin de cette section.

Bain et hygiène

À quelle fréquence donner un bain à mon bébé ?

Dans les premières semaines, il n’est pas obligatoire de donner un bain tous les jours. Il est recommandé de donner le bain tous les 2 à 3 jours. Cependant, si votre bébé apprécie le moment du bain, vous pouvez lui donner plus fréquemment.

À quel moment de la journée dois-je donner le bain à mon bébé ?

Le moment de la journée n’a pas d’importance. Choisissez un moment pendant lequel vous pourrez être seul avec votre bébé sans être dérangé. Le bain doit être un moment de complicité et de plaisir partagé avec votre bébé

Combien de temps doit durer le bain de mon bébé ?

Dans les premières semaines, votre bébé peut se refroidir rapidement quand il est déshabillé et/ou mouillé. Il n’y a pas de durée conseillée, mais il faut veiller à ce que le bain ne dure pas trop longtemps les premières semaines afin que votre bébé ne se refroidisse pas.

Quelle doit-être la température de l’eau du bain ?

La température de l’eau du bain de votre bébé doit être à 37 °C. Au-dessus de 37 °C, il existe un risque de brûlure pour votre bébé. En dessous de 37 °C, votre bébé risque d’avoir froid et cela ne sera pas confortable pour lui. Il est nécessaire de toujours vérifier la température de l’eau à l’aide d’un thermomètre, car c’est le moyen le plus précis de mesurer la température de l’eau et d’éviter le risque de brûlure. Cependant, si vous n’en avez pas encore acheté un, vous pouvez vérifier la température de l’eau en plongeant votre coude dans l’eau avant d’y mettre votre bébé. Vous devez alors avoir une sensation de température agréable, ni trop chaude, ni trop froide.

Comment faire pour donner le bain à mon bébé ?

Voici les différentes étapes à suivre pour donner un bain à votre bébé. Penser à bien chauffer la salle de bain à 22-25 °C pour que cela soit agréable pour votre bébé. Préparez tout le matériel dont vous avez besoin pour que tout soit à votre disposition avant de commencer : serviette, produits d’hygiène, vêtements propres, thermomètre, couche propre… Lavez-vous soigneusement les mains à l’eau et au savon avant de prendre votre bébé. Remplissez la baignoire avec 8 à 12 cm d’eau. Ne jamais dépasser 15 cm. Déshabillez ensuite votre bébé. Placez l’un de vos avant-bras sous la tête de votre bébé pour la maintenir et empaumez son aisselle avec la main. Avec votre autre bras, maintenez les fesses et une de ses cuisses. Ainsi positionnée, mettez votre bébé dans la baignoire. Maintenez la position de votre bras sous l’aisselle, la nuque et la tête de votre bébé reposant sur votre poignet et votre avant-bras. Vous pouvez alors dégager l’autre main pour le savonnage. Attention, il ne faut jamais lâcher votre bébé dans son bain pour éviter un accident.

Savonnez votre bébé, en allant du plus propre au plus sale. Commencez ainsi par la tête, puis poursuivez en lavant le corps et les organes génitaux. Nettoyez les fesses en dernier. Rincez votre bébé avec l’eau du bain, à la main ou à l’aide d’un récipient à votre disposition. Pour sortir votre bébé de l’eau, placez de nouveau votre main libre sous ses fesses et tenez une de ses cuisses. Enroulez entièrement votre bébé dans une serviette propre et sèche et séchez-le en commençant par la tête et le haut du corps, puis séchez le bas en insistant au niveau des plis des fesses. Habillez ensuite rapidement votre bébé pour ne pas qu’il ait froid.

Et surtout, ne laissez jamais votre bébé seul dans la salle de bain (dans son bain ou sur le plan à langer) tout seul. Il doit toujours rester sous votre surveillance constante pour éviter un accident.

Puis-je utiliser une douchette ou le robinet pour rincer mon bébé à la fin du bain ?

Non, cela peut être dangereux, car vous ne pourrez pas contrôler la température de l’eau. Au-dessus de 37 °C, il existe un risque de brûlure pour votre bébé. En dessous de 37 °C, votre bébé risque d’avoir froid et cela ne sera pas confortable pour lui.

Le cordon ombilical de mon bébé n’est pas tombé, puis-je lui donner un bain ?

Oui, le fait que le cordon ne soit pas tombé n’est pas un problème pour donner le bain à votre bébé. Il est important de bien le sécher la base du cordon à la sortie du bain.

Puis-je donner le bain à mon bébé en même temps que son grand frère ou grande sœur ?

Non, cela peut être dangereux. Le moment du bain avec votre bébé doit être un moment privilégié d’échange entre vous et votre bébé et nécessite toute votre attention pour éviter un accident. Le fait d’avoir un grand frère ou une grande sœur dans le bain pourrait par exemple vous empêcher de tenir correctement votre bébé.

Puis-je utiliser un siège de bain pour mon bébé ?

Non, il ne faut pas utiliser de siège ou transat de bain dans les premières semaines de vie de votre bébé. Vous pourrez les utiliser après l’âge de 1 mois, mais attention, toujours sous votre surveillance, sans quitter votre bébé des yeux, pour éviter un accident.

Que dois-je faire si j’ai une urgence pendant que je donne le bain à mon bébé ?

Sachez que même dans très peu d’eau, votre bébé peut se noyer en quelques instants. Il ne faut donc jamais laisser votre bébé seul dans son bain et ne jamais le quitter des yeux, même quand il tiendra assis ou qu’il sera plus âgé. Si pour une raison quelconque, vous devez absolument quitter la salle de bain, enveloppez votre bébé dans une serviette, et emmenez-le avec vous.

Quel produit dois-je utiliser pour laver mon bébé ?

La peau de votre bébé est fragile. Il faut donc utiliser un produit d’hygiène destiné aux bébés, avec le moins d’ingrédients possible et sans parfum. Cela permet de limiter le risque de réaction allergique, de protéger la peau de votre bébé et de limiter l’exposition à des substances nocives pour la santé de votre bébé. Pour en savoir plus, voir la question « C’est quoi un perturbateur endocrinien ? »/Section Environnement

Comment changer la couche de mon bébé ?

Voici les différentes étapes à suivre pour changer la couche de votre bébé.

  • Préparez le matériel dont vous avez besoin pour que tout soit à votre disposition avant de commencer : coton, produit d’hygiène adapté à votre bébé, couche propre…
  • Lavez-vous soigneusement les mains à l’eau et au savon avant de prendre votre bébé.
  • Placez votre bébé sur la table à langer. Décrochez les scratchs de la couche sale et rabattez-les. Soulevez légèrement les fesses de votre bébé pour faire passer le devant de la couche en dessous de ses fesses. Repliez la couche sur elle-même puis jetez là. Si vous le souhaitez, il est possible de laisser la couche sale repliée sous les fesses de votre bébé pour éviter de souiller la table à langer avant le nettoyage.
  • Effectuez le nettoyage du siège à l’aide d’un coton imbibé d’eau savonneuse, en allant toujours de l’avant vers l’arrière. Commencez par nettoyer le bas du ventre, l’intérieur des cuisses et les organes génitaux, puis les fesses. Ne faites jamais plusieurs passages avec le même coton. S’il est souillé et que le siège est toujours sale, prenez un nouveau coton. Jetez la couche sale avec les cotons sales.
  • Une fois que le siège est propre, séchez délicatement avec une serviette pour éviter les macérations. Replacez ensuite une couche propre sous les fesses de bébé quand elles sont bien sèches et rabattez le devant sur le ventre. Veillez à ne pas trop serrer les scratchs.
  • Les premiers jours, fermez la couche en dessous de l’ombilic pour permettre au cordon de sécher à l’air et si votre bébé est un garçon, mettez son pénis vers le bas lors de la fermeture de la couche afin d’éviter que ses urines ne mouillent le haut de la couche.
  • Dans tous les cas, pensez à bien vous laver soigneusement les mains à l’eau et au savon après avoir changé la couche.
  • Et surtout, restez toujours à côté de votre bébé sur la table à langer pour éviter un accident.

À quelle fréquence dois-je changer les couches de mon bébé ?

Il est nécessaire de changer les couches de votre bébé dès qu’il a fait des selles ou que sa couche est mouillée d’urines. En effet, laisser longtemps une couche souillée peut entrainer une macération et une irritation qui va se traduire par une rougeur (= érythème) fessière qui peut être inconfortable ou douloureuse pour votre bébé. En moyenne, votre bébé aura besoin d’au moins 6 changements de couches par jour. Dans tous les cas, à chaque fois que votre bébé a mangé ou s’il pleure, il est nécessaire de vérifier sa couche pour voir s’il ne faut pas la changer.

Quels soins pour le cordon ombilical dans les premières semaines ?

Le cordon ombilical sèche en quelques jours et tombe au bout de 10 jours en moyenne, pour former l’ombilic. En attendant sa chute, il est important de la maintenir propre et sec. Pour cela, il est nécessaire de vous laver soigneusement les mains à l’eau et au savon avant de faire les soins du cordon.

Le cordon doit être nettoyé à l’eau et au savon pendant le bain ou lors d’une toilette si ce n’est pas le jour du bain. Veillez à bien enlever les croûtes de sang ou les souillures qui ont pu se former au-dessous, puis rincez.

Pour éviter les macérations, il est important de bien sécher complètement le cordon, en insistant sur la base. Laissez-le ensuite à l’air libre.

Lors du changement de couche, fermez la couche en dessous de l’ombilic pour permettre au cordon de sécher à l’air et si votre bébé est un garçon, mettez son pénis vers le bas lors de la fermeture de la couche afin d’éviter que ses urines ne mouillent le haut de la couche.

Ces soins de cordon doivent être réalisés au moins une fois par jour, mais vous pouvez aussi les répéter lors d’un change en cas de cordon souillé par des urines ou des selles. Ces soins sont utiles jusqu’à que le cordon soit tombé.

Il n’est par contre pas nécessaire d’appliquer un désinfectant en systématique. Cela peut être utile seulement si la base du cordon devient rouge, douloureuse ou si le cordon sent mauvais. Dans ce cas, il est indispensable de consulter votre pédiatre/médecin traitant pour un examen clinique et recevoir les conseils adaptés à votre bébé.

Quand le cordon tombe, quelques traces de sang peuvent apparaître, mais ce n’est pas grave. Dans ce cas, continuez les soins et séchez l’ombilic selon la même méthode. Si nécessaire, ôtez les croûtes et souillures au fond du nombril en écartant un peu les bords, avec un coton-tige.

J’ai d’autres questions sur le bain de mon bébé, où puis-je me renseigner ?

Vous trouverez aussi des informations dans le carnet de santé de votre enfant qui vous a été remis à la sortie. Si vous avez d’autres questions, le personnel de la maternité, les professionnels de la Protection maternelle et infantile (PMI), votre pédiatre ou médecin traitant ou votre sage-femme peuvent vous renseigner. N’hésitez pas à les consulter. Par ailleurs, vous trouverez des ressources disponibles sur internet à la fin de cette section.

4e édition du Webinaire Surdose du CEIP-Addictovigilance PACA Corse

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Le jeudi 5 septembre 2024

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Alimentation - allaitement maternel - biberon

Allaitement maternel

Quels sont les bénéfices de l’allaitement maternel pour la santé de mon bébé ?

L’allaitement maternel permet la bonne croissance de votre bébé et favorise une bonne digestion. Il permet aussi une protection contre les infections, car votre lait contient des anticorps, une prévention de l’allergie et de l’obésité.

Quels sont les bénéfices de l’allaitement maternel pour ma santé ?

Le fait d’allaiter permet de diminuer le risque de survenue de certains cancers, comme celui de l’ovaire et du sein. Cela diminuerait aussi le risque d’ostéoporose. Enfin, l’allaitement maternel favorise le retour au poids d’avant la grossesse au bout d’une période allant de quelques mois à un an. Les bénéfices sur votre santé sont directement proportionnels à la durée pendant laquelle vous allaiterez : plus vous allaiterez longtemps, plus vous aurez de bénéfices !

Est-ce que le fait d’allaiter fait grossir ?

Non, allaiter permet de dépenser des calories et favorise le retour du poids d’avant la grossesse au bout d’une période allant de quelques mois à un an.

Est-ce que mon lait sera suffisamment riche/nourrissant pour mon bébé ?

Oui, votre lait contient tous les éléments nutritionnels (protéines, glucides et lipides) nécessaires à la bonne croissance de votre bébé. Sa composition évolue dans le temps pour s’adapter aux besoins de votre bébé et est donc parfaitement adaptée à votre bébé.

Ne faudrait-il pas que je complète l’alimentation de mon bébé avec des biberons pour qu’il grossisse plus ?

Non, votre lait contient tous les éléments nutritionnels (protéines, glucides et lipides) nécessaires à la bonne croissance de votre bébé et il n’est donc pas nécessaire de donner des biberons de complément à votre bébé, pour en savoir plus, voir la question « Comment savoir si mon allaitement se passe bien ? ».

De plus, le fait de donner des biberons de complément peut entrainer une diminution de votre production de lait, pour en savoir plus, voir les questions « Qu’est qu’un allaitement mixte ? » et « Quels sont les moyens pour que je produise suffisamment de lait ? ».

Si vous êtes inquiète concernant la croissance de votre bébé ou si vous avez des questions, n’hésitez pas à consulter votre médecin, pédiatre ou sage-femme pour un examen clinique afin de recevoir des conseils adaptés à votre bébé et les réponses à vos questions.

Est-ce que la composition de mon lait est adaptée aux besoins de mon bébé ?

Oui, la composition du lait maternel en protéines, en acides gras et en minéraux est parfaitement adaptée à votre bébé, car elle évolue au fil des semaines et également pendant la tétée pour répondre aux besoins de votre bébé.

Est-ce que je vais avoir assez de lait ?

Oui, vos seins fabriquent le lait en fonction des besoins de votre bébé et s’adaptent aux variations de son appétit.

Si vous pensez ne pas avoir assez de lait, voir la question « Comment savoir si mon allaitement se passe bien ? » pour plus d’informations.

Dans tous les cas, si vous êtes inquiète concernant votre allaitement ou si vous avez des questions, n’hésitez pas à consulter les professionnels de la Protection maternelle et infantile (PMI), votre pédiatre/médecin ou votre sage-femme qui peuvent vous renseigner et vous donner des conseils adaptés à votre enfant.

Est-ce que cela fait mal d’allaiter ?

Non, normalement, le fait d’allaiter n’entraine pas de douleur, mais cela peut cependant arriver. Il est cependant possible de ressentir une sensation désagréable ou douloureuse (hypersensibilité des mamelons) au début des premières tétées, mais cela ne doit pas perdurer.

Si les douleurs persistent, la principale raison est une mauvaise position d’allaitement et une mauvaise prise du mamelon par le bébé. Il est donc très important de bien vous installer pendant que vous allaitez pour vous permettre de bien positionner votre bébé.

Pour vous renseigner sur les positions pour allaiter, voir la question « Quelle est la bonne position pour allaiter ? » pour plus d’informations.

Pour vous renseigner sur le bon positionnement de votre bébé pendant l’allaitement, voir la question « Comment savoir si mon bébé est bien positionné ? » pour plus d’informations.

Si vous avez mal quand vous allaitez, n’hésitez pas à consulter les professionnels de la Protection maternelle et infantile (PMI), votre pédiatre/médecin ou votre sage-femme qui peuvent vous renseigner et vous donner des conseils adaptés pour vous et votre enfant.

Je prends un traitement. Puis-je allaiter ?

Cela dépend du médicament que vous prenez. Certains médicaments passent dans le lait de façon plus ou moins importante. Il est très important de préciser à votre médecin traitant que vous allaitez afin qu’il puisse vous prescrire un traitement compatible avec l’allaitement. Il est aussi très important que vous ne preniez aucun médicament sans demander conseil à votre médecin ou votre sage-femme.

Je fume. Puis-je allaiter ?

Oui mais, le fait de fumer est cependant dangereux pour votre santé et celle de votre enfant (pour en savoir plus, voir la question « Je fume [ou quelqu’un de mon entourage, le papa…], cela peut-il avoir des conséquences pour mon enfant ? »/Section environnement). Il est donc préférable de ne pas fumer.

Cependant, si vous fumez, sachez qu’il est toujours préférable d’allaiter votre bébé que de lui donner du lait artificiel compte tenu des bénéfices de votre lait sur sa santé, pour en savoir plus, voir la question « Quels sont les bénéfices de l’allaitement maternel pour la santé de mon bébé ? ».

Dans ce cas, il faut essayer de diminuer au maximum votre consommation de tabac, d’obligatoirement fumer à l’extérieur, loin du bébé et d’attendre si possible 2 heures après avoir fumé avant de lui donner le sein pour permettre de diminuer la concentration de nicotine dans le lait. Et n’oubliez pas qu’il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer. Vous pouvez prendre conseil auprès des professionnels de la Protection maternelle et infantile (PMI), votre pédiatre/médecin ou votre sage-femme qui peuvent vous aider.

Dois-je suivre un régime alimentaire particulier pendant que j’allaite ?

Non, il n’existe pas de régime particulier pendant l’allaitement. Il est important de manger de façon variée et équilibrée. La seule précaution à prendre est d’éviter de consommer trop de caféine qui passe dans le lait.

Puis-je boire de l’alcool pendant mon allaitement ?

Non, l’alcool passe dans le lait maternel et son ingestion par votre bébé est très mauvaise pour sa santé. De plus, la consommation d’alcool peut diminuer votre production de lait. Par prudence, il est donc nécessaire d’éviter toute boisson alcoolisée pendant la durée de l’allaitement.

Néanmoins, si vous souhaitez boire alors que vous allaitez, il est conseillé de limiter autant que possible l’exposition du bébé à l’alcool. Dans ce cas, il faut essayer de boire modérément, un à deux verres maximum, exceptionnellement et de préférence après une tétée, attendre entre 2 et 3 heures après une consommation modérée d’alcool avant de redonner le sein

Si vous prévoyez une soirée alcoolisée, vous avez la possibilité de tirer votre lait avant l’évènement pour le donner à votre bébé et ainsi respecter un délai de 12 heures avant la tétée suivante.

Est-ce utile d’allaiter même sur une courte période ?

Oui, même sur une courte période, allaiter est bénéfique pour votre santé et celle de votre bébé, pour en savoir plus, voir les questions « Quels sont les bénéfices de l’allaitement maternel pour la santé de mon bébé ? » et « Quels sont les bénéfices de l’allaitement maternel pour ma santé ? ».

De plus, même en reprenant le travail, vous pouvez, si vous le souhaitez, poursuivre votre allaitement le matin et le soir, les week-ends… ou poursuivre votre allaitement en tirant votre lait.

Si vous souhaitez continuer à allaiter lors de votre reprise de travail, n’hésitez pas à prendre conseil auprès des professionnels de la Protection maternelle et infantile (PMI), votre pédiatre/médecin ou votre sage-femme qui peuvent vous aider.

Quelle est la bonne position pour allaiter ?

Une bonne position d’allaitement vous permet d’installer correctement votre bébé afin de diminuer les risques d’avoir des mamelons douloureux en améliorant l’efficacité de la succion de votre bébé.

Il existe plusieurs positions pour allaiter et il n’en existe pas une seule bonne. Ce qui est important, c’est de vous installer confortablement (en vous aidant éventuellement de coussins spéciaux pour allaitement ou coussins « normaux »), sans appui douloureux, sans tension dans les jambes, les bras ou le dos. Positionnez votre bébé face à vous, ventre contre vous et soutenez-le bien. Regardez votre bébé : ses oreilles, épaules et hanches sont sur une même ligne droite et ses oreilles ne touchent pas ses épaules.

Si vous souhaitez plus d’information sur les différentes positions d’allaitement, n’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre sage-femme, des professionnels de la Protection maternelle et infantile (PMI), ou votre pédiatre/médecin qui peuvent vous aider.

Comment savoir si mon bébé est bien positionné ?

Regardez votre bébé au début de la mise au sein : sa bouche doit être grande ouverte, sa langue en forme de gouttière (ou en forme de U) légèrement sortie.

Pendant la tétée : sa tête est légèrement inclinée en arrière, il aborde le sein avec son menton, ses lèvres sont bien retroussées sur le sein, sa bouche englobe une grande partie de votre aréole et son menton et son nez sont contre le sein. Attention, ses narines doivent être libres.

Si vous avez mal pendant la tétée, après les trente premières secondes, c’est que votre bébé n’est pas bien positionné. Dans ce cas, introduisez délicatement votre petit doigt dans le coin de la bouche de votre bébé pour interrompre la succion et corriger la position de sa bouche avant de le remettre au sein.

Comment savoir si mon allaitement se passe bien ?

Votre allaitement se passe bien si votre bébé présente des « succions nutritives » régulières, pour en savoir plus, voir la question « C’est quoi une succion nutritive ? », se réveille plusieurs fois par jour pour téter, mouille 5 à 6 couches par jour (couches lourdes) et a des selles jaune d’or, grumeleuses et molles plusieurs fois par jour.

Si un de ces éléments est absent, il est important de consulter votre sage-femme, des professionnels de la Protection maternelle et infantile (PMI), ou votre pédiatre/médecin pour un examen clinique afin de recevoir les conseils adaptés à votre bébé.

C’est quoi une « succion nutritive » ?

Cela correspond à une mise au sein pendant laquelle votre bébé tète efficacement et se nourrit. Regardez votre bébé : il est bien réveillé, concentré, le rythme de la tétée est ample, régulier. Il fait de longues salves de succions entrecoupées de courtes pauses sans lâcher le sein. Il déglutit à chaque mouvement de succion et respire en tétant sans s’essouffler. On voit les mouvements de sa tempe et de ses oreilles, les joues ne sont pas creuses et l’on entend parfois sa déglutition.

Faut-il peser le bébé tous les jours pour savoir si mon allaitement est efficace ?

Non, il existe quatre éléments qui vous permettent de savoir votre allaitement est efficace juste en regardant votre bébé, pour en savoir plus, voir la question « Comment savoir si mon allaitement se passe bien ? ».

Si tous ces éléments sont présents, il n’est pas nécessaire de peser votre bébé en dehors des rendez-vous prévus avec les professionnels de santé qui suivent votre bébé (sage-femme, professionnels de la Protection maternelle et infantile [PMI] ou pédiatre/médecin). Le premier rendez-vous programmé entre 6 et 10 jours de vie permet de s’assurer de la reprise du poids de naissance (en moyenne vers le 10e jour de vie).

Si un de ces éléments est absent, il est important de consulter votre sage-femme, des professionnels de la Protection maternelle et infantile (PMI), ou votre pédiatre/médecin pour un examen clinique afin de recevoir les conseils adaptés à votre bébé.

Mon bébé doit-il obligatoirement faire un rot après une tétée au sein ?

Non. Le rot dépend de la quantité d’air avalé pendant la tétée. S’il est systématique après une alimentation au biberon, il n’est pas obligatoire après une mise au sein. Si votre bébé est calme après la tétée et ne semble pas gêné par des gaz, laissez-le se rendormir.

Qu’est-ce que la montée de lait ?

La montée de lait correspond au moment où le colostrum (= premier lait, jaune orangé) évolue en lait mature (= lait devient plus clair), avec une augmentation importante du volume de lait produit. Elle a lieu en moyenne vers le 3e jour après votre accouchement.

Pendant la montée de lait, il est possible de ressentir une tension au niveau des seins et un gonflement (= œdème) peut se produire. Si vous êtes déjà sortie de la maternité, n’hésitez pas à consulter votre sage-femme ou un professionnel de la Protection maternelle et infantile (PMI) si vous avez des questions afin de recevoir des conseils adaptés.

Combien de fois mon bébé doit-il téter dans la journée ?

Pendant la grossesse, votre bébé était alimenté 24 heures sur 24 grâce au cordon ombilical. À la naissance, son estomac est tout petit (comparable à la taille d’une noisette !). Il va grandir progressivement grâce à l’alimentation (à 3 jours, son estomac est de la taille d’une noix et à 1 mois, la taille d’un œuf !). Votre bébé a donc besoin de téter souvent, y compris la nuit, pour satisfaire ses besoins et parce qu’il ne peut manger que de petites quantités à chaque fois. Mais n’ayez pas de crainte, plus votre bébé va grandir, plus il va espacer les tétées.

Le nombre moyen de tétées sur 24 heures est de 8 à 12 les premières semaines d’allaitement, mais chaque bébé est différent et le nombre de tétées est très variable d’un bébé à l’autre. Plus votre bébé va grandir, plus il va espacer les tétées. Dans tous les cas, laissez votre bébé téter aussi souvent qu’il le désire : proposez-lui le sein dès ses premiers signes d’éveil, pour en savoir plus, voir la question « Comment savoir si mon bébé est prêt pour prendre le sein ? ». C’est le concept du « sein à la demande ». Les horaires seront probablement assez anarchiques pendant les premières semaines, mais vous arriverez à trouver un rythme plus régulier par la suite.

Si les tétées sont rares (moins de 5 à 6 par jour) ou changent brutalement de rythme, il est nécessaire de consulter le professionnel de santé qui suit votre bébé (sage-femme, professionnels de la Protection maternelle et infantile [PMI] ou pédiatre/médecin) pour un examen clinique et recevoir des conseils adaptés à votre bébé.

Comment savoir si mon bébé est prêt pour prendre le sein ?

Votre bébé sera prêt à prendre le sein quand il montre de premiers signes d’éveils. Observez votre bébé : votre bébé s’étire, ouvre sa bouche, il tète sa langue, porte ses mains vers sa bouche, émet des petits grognements… ces signes montrent qu’il est prêt pour téter !

Il faut donc être particulièrement attentive et lui proposer le sein dès l’apparition de ces premiers signes sans attendre qu’il pleure et s’énerve.

Pourquoi est-il important d’allaiter aussi la nuit ?

Votre bébé a donc besoin de téter souvent, y compris la nuit, pour satisfaire ses besoins et parce qu’il ne peut manger que de petites quantités à chaque fois, pour en savoir plus, voir la question « Combien de fois mon bébé doit-il téter dans la journée ? ». Pour suivre le rythme de votre bébé, il est donc vivement conseillé de l’allaiter la nuit. Même si cela est fatiguant, cela présente plusieurs avantages : cela permet de favoriser la production de lait entretenir la fabrication du lait, pour en savoir plus, voir la question « Quels sont les moyens pour que je produise suffisamment de lait ? », prévenir le risque d’engorgement (pour en savoir plus, voir la question « L’engorgement, c’est quoi ? », vous rendormir plus facilement et d’avoir un allaitement qui dure plus longtemps.

Quels sont les moyens pour que je produise suffisamment de lait ?

Ce sont la proximité avec votre bébé et la fréquence rapprochée des tétées (y compris la nuit) qui vous permettent de produire plus de lait. Plus votre bébé tète de façon efficace, pour en savoir plus, voir la question « Comment savoir si mon allaitement se passe bien ? », plus vous produisez du lait ! C’est pourquoi il est essentiel pour la bonne mise en route de l’allaitement de garder votre bébé près de vous et de répondre à toutes ses demandes de tétées.

Combien de temps doit durer une tétée ?

La durée d’une tétée est très variable, entre 10 et 30 minutes en moyenne, mais chaque bébé est différent et le nombre de tétées est très variable d’un bébé à l’autre. Pour certains bébés, 10 minutes de tétée efficace peuvent suffire pour les nourrir correctement alors que 30 minutes ou plus seront nécessaires pour d’autres. Observez bien votre bébé pendant qu’il tète et adaptez la durée de la tétée à ses besoins. Dans tous les cas, laissez votre bébé au sein tant qu’il tète efficacement, pour en savoir plus, voir la question « C’est quoi une succion nutritive ? ».

Dois-je donner un ou deux seins à chaque tétée ?

Il est difficile de donner une réponse précise à cette question dans la mesure où chaque bébé prendra un ou deux seins à chaque tétée en fonction de son appétit du moment. Adaptez-vous à votre bébé et proposez-lui le deuxième sein qu’il prendra un peu, beaucoup ou pas du tout selon les moments de la journée ! Pensez à débuter la prochaine tétée avec le sein que vous aviez donné en second lors de la tétée précédente.

Qu’est-ce qu’un allaitement mixte ?

L’allaitement mixte correspond au fait d’alterner des mises au sein avec des biberons de lait artificiel. Sachez que la succion au biberon est différente de celle au sein, car le bébé ne positionne pas sa langue et sa bouche de la même façon sur le sein et sur la tétine. Les premières semaines, pour certains bébés, l’alternance sein/biberon ne posera pas de problème alors que pour d’autres, il sera difficile de concilier les deux et ils téteront moins efficacement le sein. Ceci peut avoir comme conséquence une augmentation du risque de mamelons douloureux et une diminution de la production de lait, car vos seins seront moins bien et moins souvent stimulés par votre bébé, pour en savoir plus, voir les questions « Est-ce que cela fait mal d’allaiter ? » et « Quels sont les moyens pour que je produise suffisamment de lait ? ».

Cependant, dès que la production du lait est bien établie et que votre bébé sait téter, lui donner un biberon ponctuellement en cas d’absence ne pose pas de problème.

Si vous souhaitez plus d’information sur l’allaitement mixte, n’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre sage-femme, des professionnels de la Protection maternelle et infantile (PMI), ou votre pédiatre/médecin qui peuvent vous aider.

Puis-je donner une tétine à mon bébé pendant mon allaitement ?

Cela n’est pas conseillé. Le besoin de succion de votre bébé est très important pendant ses premières semaines de vie. La succion sur une tétine est différente de celle au sein, car le bébé ne positionne pas sa langue et sa bouche de la même façon sur le sein et sur la tétine. Pour certains bébés, donner une tétine ne posera pas de problème pour l’allaitement alors que pour d’autres, cela entrainera des difficultés lors des mises au sein et diminuera le nombre de tétées. Cette diminution du nombre de tétées peut ainsi avoir pour conséquence une diminution de votre production de lait, pour en savoir plus, voir la question « Quels sont les moyens pour que je produise suffisamment de lait ? ». Il n’est donc pas conseillé de donner une tétine à votre bébé, mais plutôt de le mettre au sein s’il ressent le besoin de téter pour répondre à sa demande, pour en savoir plus, voir la question « Comment savoir si mon bébé est prêt pour prendre le sein ? ».

Dois-je prendre des mesures d’hygiène particulières pour allaiter mon bébé ?

Non, les seules mesures d’hygiène nécessaires sont celles que vous prenez habituellement : douche quotidienne et se laver les mains avant de prendre votre bébé. Il n’est pas nécessaire de se laver les seins avant et après la tétée, car cela peut modifier l’odeur naturelle de votre sein qui est si importante pour votre bébé et l’aide pour téter. Pire, l’odeur du savon ou des antiseptiques peut perturber votre bébé qui pourrait refuser le sein !

Si j’ai trop de lait, puis-je en faire bénéficier d’autres enfants ?

Oui, il est possible de faire don de votre surplus de lait au lactarium (= banque de lait et centre de conseil sur le don de lait) de votre région. Votre lait sera précieux pour un bébé prématuré ou malade. Donner son lait est un geste généreux qui demande un peu de temps, ainsi que des règles d’hygiène strictes pour le recueil du lait. Le lactarium de votre région vous donnera toutes les consignes utiles et vous apportera son aide. Pour trouver le lactarium de votre région, vous pouvez consulter le site officiel www.perinat-france.org.

Les crevasses, c’est quoi ?

Les crevasses sont des petites coupures ou fissures cutanées présentes sur le mamelon. Elles sont douloureuses et sont la conséquence d’une irritation du mamelon lié à une mauvaise prise du sein par le bébé ou une mauvaise position du bébé. C’est une cause fréquente d’arrêt de l’allaitement au cours du premier mois. Il est donc très important de consulter le professionnel de santé qui vous suit (sage-femme, professionnels de la Protection maternelle et infantile [PMI] ou pédiatre/médecin) pour avoir de l’aide si vous pensez avoir des crevasses.

L’engorgement, c’est quoi ?

L’engorgement est une accumulation de lait dans la glande mammaire. Les seins sont gonflés, douloureux, brillants et rouges. Le mamelon est aplati, rendant la prise du sein plus difficile pour le bébé et favorisant la survenue de crevasses, pour en savoir plus, voir la question « Les crevasses, c’est quoi ? ». Il est aussi possible en cas d’engorgement d’avoir un peu de fièvre et se sentir fatiguée. L’engorgement est le plus souvent lié à un nombre insuffisant de tétées, pour en savoir plus, voir la question « Combien de fois mon bébé doit-il téter dans la journée ? », aggravé par le fait que le bébé a des difficultés à prendre le sein à cause du mamelon aplati, pour en savoir plus, voir les questions « C’est quoi une succion nutritive ? » et « Comment savoir si mon bébé est bien positionné ? ». Il est donc très important de consulter le professionnel de santé qui vous suit (sage-femme, professionnels de la Protection maternelle et infantile [PMI] ou pédiatre/médecin) pour avoir de l’aide si vous pensez avoir un engorgement.

Dois-je acheter des coussinets d’allaitement ?

Cela n’est pas du tout obligatoire. Les coussinets d’allaitement permettent d’éviter de tacher vos vêtements en cas d’écoulement de lait entre deux tétées. Si vous souhaitez les utiliser, sachez qu’il est important de les changer régulièrement pour éviter que vos mamelons ne se trouvent dans un milieu humide, ce qui pourrait favoriser les infections.

Dois-je acheter un bout de sein en silicone ?

Non, il n’est pas conseillé d’acheter un bout de sein en silicone sans l’avis du professionnel de santé qui vous suit (sage-femme, professionnels de la Protection maternelle et infantile [PMI] ou pédiatre/médecin). Les bouts de sein en silicone s’appliquent sur le mamelon au moment de la tétée pour protéger le mamelon. Attention, leur utilisation comporte des inconvénients : certains bébés peuvent avoir des difficultés à téter correctement ou ne pas vouloir téter avec les bouts de sein ce qui peut diminuer la stimulation des seins (baisse de la lactation) ou favoriser les engorgements. Ils ne doivent donc être utilisés qu’en cas de problème d’allaitement (crevasses, seins ombiliqués…) après conseil d’un professionnel formé à l’allaitement.

Biberon

C’est quoi le lait infantile ?

Les laits infantiles sont généralement fabriqués à partir de lait de vache qui subit différentes transformations (écrémage, ajout d’huiles végétales, vitamines, minéraux et du fer) pour satisfaire les besoins nutritionnels des bébés. Ces transformations permettent de respecter les capacités digestives et rénales des bébés.

Les premiers mois et années de la vie de votre bébé constituent une période critique de maturation et de croissance. L’alimentation contribue de façon importante à cette croissance et, ainsi, au bon développement de votre bébé. La composition des laits infantiles est très règlementée et se rapproche de la composition du lait maternel.

Les laits infantiles ont différentes appellations et composition selon l’âge du bébé : les préparations pour nourrissons ou lait 1er âge sont adaptées dans les 4 à 6 premiers mois de vie, les laits de suite ou laits 2e âge sont adaptés de 4-6 mois jusqu’à 10-12 mois puis les laits de croissance jusqu’à 3 ans. Pour faire le choix de la marque de lait, suivez les conseils du professionnel de santé qui suit votre bébé (sage-femme, professionnels de la Protection maternelle et infantile [PMI] ou pédiatre/médecin). Il existe en effet de nombreuses marques de laits infantiles qui, même si leur composition est règlementée, ne sont pas tous équivalents.

Puis-je donner du lait de vache à mon bébé ?

Non, le lait de vache est la base de la grande majorité des laits infantiles, mais sa composition ne convient pas à votre bébé, car il contient trop de protéines, pas assez de fer, trop peu d’acides gras essentiels, trop d’acides gras saturés, trop de sels minéraux, trop de sodium, et pas assez de vitamines.

Pire, donner du lait de vache à votre bébé avant l’âge de 1 an est dangereux pour lui et il est même conseillé de donner du lait infantile jusqu’à l’âge de 3 ans. Au total, seul le lait infantile, adapté à l’âge de votre bébé, convient pour son alimentation, pour en savoir plus, voir la question « C’est quoi le lait infantile ? ».

Quelle quantité de lait dois-je préparer pour mon bébé ?

La quantité à préparer, par biberon et par jour, dépend de l’âge de votre bébé. Le professionnel de santé qui suit votre bébé (sage-femme, professionnels de la Protection maternelle et infantile [PMI] ou pédiatre/médecin) vous guidera. Sachez cependant qu’un bébé mange suivant ses besoins et qu’il est important de respecter son appétit. Il peut laisser la moitié d’un biberon à un repas, et réclamer un supplément à un autre… Dans ce dernier cas, si vous devez augmenter la quantité de lait, ajoutez 30 ml d’eau avec une cuillère-mesure arasée supplémentaire, pour en savoir plus, voir la question « Comment reconstituer le lait ? ». Si votre bébé termine plusieurs fois d’affilée ses biberons, vous pouvez augmenter la quantité de lait préparé pour tous les biberons suivants de 30 ml avec une cuillère-mesure arasée supplémentaire.

Dans tous les cas, si la courbe de croissance de votre bébé est régulière et qu’il est satisfait après ses biberons, c’est qu’il mange suffisamment.

Comment faire un biberon ?

Tout d’abord, il est indispensable de mettre l’eau en premier, avant de mettre la poudre. Ceci vous permet de reconstituer correctement le lait et que sa composition soit adaptée aux besoins de votre bébé, pour en savoir plus, voir la question « Comment préparer un biberon ? ».

Il faut toujours ajouter une cuillère-mesure, fournie dans chaque boîte de lait, rase de lait pour 30 ml d’eau. C’est cette reconstitution précise qui permet que la composition du lait soit adaptée aux besoins de votre bébé. Les cuillères-mesure ne sont pas graduées et il ne faut donc pas mettre de demi-cuillère mesure sinon vous risquez de ne pas reconstituer le lait correctement et cela peut être dangereux pour votre bébé (risque de déshydratation ou de dénutrition).

Quelle eau puis-je utiliser pour la préparation des biberons ?

  • Vous pouvez préparer un biberon avec de l’eau du robinet ou de l’eau de bouteille, mais il est important de prendre des précautions dans les 2 cas de figure. Attention, l’eau de puits privé ou l’eau gazeuse ne conviennent pas à la préparation des biberons.
  • Les précautions avant d’utiliser l’eau du robinet pour la préparation des biberons sont les suivantes :
  • Utilisez uniquement de l’eau froide, car l’eau chaude du robinet reste plusieurs heures dans les canalisations ou le réservoir d’eau chaude et se charge de particules. Au-delà de 25 °C, l’eau peut donc être davantage chargée en microbes et sels minéraux ou métaux ce qui n’est pas adapté pour la préparation du repas (biberon) de votre bébé.
  • N’utilisez pas d’eau filtrée, car filtrer l’eau (avec une carafe filtrante par exemple) peut entrainer la présence de certains contaminants dans l’eau et favoriser aussi la multiplication des germes.
  • Si votre robinet est équipé d’un diffuseur, pensez à le détartrer régulièrement (plusieurs heures dans du vinaigre blanc puis rincer-le bien).
  • Nettoyez aussi la tête de votre robinet régulièrement et ne mettez pas le goulot du biberon en contact avec le robinet.
  • Lors de la préparation du biberon, veillez à bien laisser couler l’eau 1 à 2 minutes avant de remplir le biberon si vous n’avez pas utilisé votre robinet depuis plusieurs heures. Sinon, trois secondes suffisent.
  • Par ailleurs, si vous habitez dans un immeuble ancien construit avant 1949, les canalisations d’eau peuvent encore être en plomb, d’où un risque de saturnisme, pour en savoir plus, voir la question « C’est quoi le saturnisme ? »/Section environnement. Dans ce cas, pour savoir si l’eau de votre domicile est utilisable pour la préparation des biberons, renseignez-vous auprès de votre mairie, ou auprès de votre Direction départementale de la protection des populations.

Les précautions avant d’utiliser les eaux de bouteille (minérale ou de source) pour la préparation des biberons sont les suivantes :

  • L’eau de source ou l’eau minérale naturelle en bouteille que vous utilisez doit être faiblement minéralisée et porter la mention « conviens pour la préparation des aliments des nourrissons » ou porter un logo représentant un biberon.
  • Une fois la bouteille entamée, mettez-la au réfrigérateur et consommez-la dans les 24 heures. Au bout de 24 heures après son ouverture, même si vous ne pouvez plus l’utiliser pour la préparation des biberons, vous pouvez toujours la boire.

Comment préparer un biberon ?

Voici les différentes étapes à suivre pour préparer correctement un biberon.

Nettoyez le plan de travail (ou table) sur lequel vous allez préparer le biberon et lavez-vous soigneusement les mains à l’eau et au savon puis séchez-les avec un torchon propre.

Préparez tout ce dont vous avez besoin sur le plan de travail (ou table) : un biberon (avec la tétine), la boîte de lait en poudre, une bouteille d’eau, pour en savoir plus, voir la question « Quelle eau puis-je utiliser pour la préparation des biberons ? », et éventuellement un couteau si la boîte de lait ne comporte pas de rebord permettant d’araser la cuillère-mesure.

Vérifiez bien la propreté des biberons, tétines et ustensiles employés. Sachez que la cuillère-mesure (ou « dosette ») fournie avec la boîte de lait doit toujours rester sèche. Il faut aussi la jeter une fois la boîte terminée (vous en aurez une autre avec la nouvelle boîte de lait).

Mettez la quantité d’eau nécessaire dans le biberon selon ce qui vous a été recommandé par le professionnel qui suit votre bébé (sage-femme, professionnels de la Protection maternelle et infantile [PMI] ou pédiatre/médecin), pour en savoir plus, voir la question « Quelle quantité de lait dois-je préparer pour mon bébé ? ».

Si vous avez fait le choix de donner le biberon réchauffé à votre bébé, utilisez un chauffe-biberon pour faire chauffer l’eau à 37°. Attention, n’utilisez JAMAIS de four à micro-ondes pour faire chauffer le biberon de votre bébé, pour en savoir plus, voir la question « Faut-il chauffer le lait du biberon ? ».

Plongez ensuite la dosette dans la boîte de lait et remplissez-la. La bonne reconstitution du lait nécessite que la cuillère-mesure soit bien arasée (= poudre non tassée ou non bombée dans la cuillère-mesure). Pour araser la cuillère-mesure, faites-la glisser sous le rebord prévu à cet effet de la boîte de lait. Si la boîte de lait ne possède pas de rebord spécifique, vous pouvez passer le dos d’une lame de couteau propre sur la cuillère-mesure, afin d’enlever le surplus de lait. Ne touchez jamais la poudre de lait avec vos doigts pour éviter les contaminations avec des bactéries.

Mettez dans le biberon autant de poudre que nécessaire, en comptant une dose rase pour 30 ml d’eau. N’en ajoutez pas davantage.

Lorsque toute la poudre est dans le biberon, agitez celui-ci en le faisant rouler entre les paumes de votre main afin de reconstituer le lait liquide. Enfin, vérifiez qu’il ne reste ni grumeaux ni poudre non diluée dans le fond.

Si vous avez fait le choix de réchauffer le lait, contrôlez la température du lait en versant quelques gouttes de lait sur la face intérieure de votre poignet pour vérifier sa température.

Faut-il chauffer le biberon ?

Non, il n’est pas obligatoire de faire chauffer le biberon avant de le donner, le lait peut être bu à température ambiante. Par contre, si l’eau que vous avez utilisée pour faire le biberon a été réfrigérée, il peut alors être utile de réchauffer le biberon. Dans ce cas, il faut, bien faire attention à ce que la température ne dépasse pas 37 °C. Pour en savoir plus, voir la question « J’ai fait le choix de chauffer le lait du biberon, comment faire ? ».

J’ai fait le choix de chauffer le biberon, comment faire ?

Dans tous les cas, le réchauffage doit être rapide, pour que l’eau n’atteigne pas plus de 37 °C. Il doit dans l’idéal être réalisé au chauffe-biberon. Si vous ne possédez pas de chauffe-biberon, il est possible de réchauffer le biberon au bain-marie, mais attention à ne pas laisser votre biberon trop longtemps dans l’eau, car il risquerait d’être trop chaud. Dans tous les cas, n’utilisez pas le four à micro-ondes qui peut élever très fortement la température de l’eau ou chauffer l’eau de façon inhomogène avec un risque important de brûlures graves de votre bébé.

Quelle que soit la technique que vous avez choisie, n’oubliez pas d’agiter le biberon après l’avoir chauffé pour obtenir une température homogène de l’eau. Avant de donner le biberon à votre bébé, vérifiez bien si le lait n’est pas trop chaud, en versant quelques gouttes sur la face intérieure de votre poignet.

Et souvenez-vous aussi qu’il n’est pas obligatoire de faire chauffer le biberon avant de le donner.

Combien de temps puis-je conserver un biberon reconstitué ?

Une heure au maximum si le biberon est à température ambiante et trente minutes au maximum si le lait a été réchauffé. Au-delà de ce délai, il faut jeter le lait et nettoyer rapidement le biberon, pour en savoir plus, voir la question « Comment nettoyer le biberon ? ». En effet, une fois reconstitué, le lait est très fragile et les microbes s’y multiplient rapidement.

Dans tous les cas, il ne faut jamais conserver jamais un biberon entamé pour la tétée suivante, même au réfrigérateur. La règle est donc que tout biberon doit être nettoyé rapidement après la tétée.

Comment nettoyer le biberon ?

Le lavage du biberon doit être rigoureux et doit obligatoirement être effectué dès qu’il a été bu. Ceci permet d’éviter la multiplication des germes. Voici les différentes étapes à suivre pour nettoyer correctement un biberon. Rincez-le tout d’abord à l’eau froide. Nettoyez-le ensuite avec de l’eau chaude, du liquide vaisselle et un écouvillon, ou « goupillon » (brosse allongée, montée sur un long manche) ainsi que la tétine, la bague et le capuchon, en enlevant bien les résidus de lait. N’oubliez pas de vérifier les rainures de la bague et l’extrémité de la tétine. Rincez ensuite abondamment les différents éléments du biberon et faites-les sécher en les plaçant sur un égouttoir à l’air libre, tête en bas. N’utilisez pas de torchon, afin d’éviter le dépôt de microbes sur les différents éléments. Lavez et rincez l’écouvillon, puis laissez-le sécher à l’air libre également.

Il n’est pas nécessaire de stériliser le biberon.

J’ai d’autres questions sur l’alimentation de mon bébé, où puis-je me renseigner ?

Vous trouverez aussi des informations dans le carnet de santé de votre enfant qui vous a été remis à la sortie. Si vous avez d’autres questions, le personnel de la maternité, les professionnels de la Protection maternelle et infantile (PMI), votre pédiatre ou médecin traitant ou votre sage-femme peuvent vous renseigner. N’hésitez pas à les consulter. Par ailleurs, vous trouverez des ressources disponibles sur internet à la fin de cette section.

Prévention des infections et la fièvre

Pourquoi faut-il se laver les mains ?

Les germes manuportés sont la plus grande source d’infections pour votre bébé. Il est essentiel de se nettoyer les mains systématiquement les mains avant tout contact avec votre bébé. Pour que le lavage soit efficace, il faut se laver les mains à l’eau et au savon (de préférence liquide) ou à l’aide d’une solution hydroalcoolique (si vos mains ne sont pas souillées) pendant 30 secondes. Frottez vos ongles, le bout de vos doigts, la paume et l’extérieur de vos mains, les jointures et les poignets. Séchez-vous les mains avec une serviette propre ou à l’air libre.

Comment moucher mon bébé ?

Une DRP ou désobstruction rhino-pharyngée correspond à un mouchage du nez de votre bébé pour l’aider à bien respirer. Comme un bébé dans les premiers mois de vie ne peut pas se moucher, il est important de faire sortir les éventuelles sécrétions nasales de son nez à l’aide de sérum physiologique. Vous pouvez aussi utiliser un mouche-bébé.

À quoi ça sert une DRP (Désobstruction Naso-Pharyngée) ?

La respiration de votre bébé est nasale pendant les premières semaines de vie. Cela veut dire que votre bébé ne respire que par le nez et très peu par la bouche. Si votre bébé présente une obstruction de son nez (=nez bouché) par des sécrétions, il aura des difficultés à respirer. C’est ce qui se passe quand votre bébé présente une bronchiolite par exemple. La DRP, pour en savoir plus, voir la question « C’est quoi une DRP ? », permet de nettoyer le nez de votre bébé pour lui permettre de bien respirer, c’est même la base du traitement de la bronchiolite. Il est donc très important que vous sachiez faire cette DRP. Pour en savoir plus, voir la question « Comment faire une DRP ? ».

Comment faire une DRP (Désobstruction Naso-Pharyngée) à mon bébé ?

Voici les différentes étapes à suivre pour réaliser une DRP. Préparez le matériel dont vous avez besoin pour que tout soit à votre disposition avant de commencer : sérum physiologique et compresses ou coton pour essuyer les sécrétions. Lavez-vous soigneusement les mains à l’eau et au savon avant de prendre votre bébé. Mettez votre bébé sur la table à langer et mettez sur un côté. Maintenez sa tête fermement sur le côté tout en plaçant votre pouce sous son menton. Placez l’embout de la dosette de sérum physiologique à l’entrée de la narine supérieure, celle qui est en haut. Appuyez ensuite fermement pour vider la dosette dans la narine tout en maintenant la bouche de votre bébé fermée afin que le sérum physiologique ressorte par l’autre narine, celle en bas, avec les sécrétions nasales. Attendez quelques instants que le sérum physiologique s’écoule bien de l’autre narine et essuyez les sécrétions. Il est important de ne pas redresser votre bébé trop rapidement et laisser le temps au sérum physiologique de s’écouler afin que votre bébé ne s’encombre pas. Vous allez ensuite tourner votre bébé de l’autre côté et répétez le même geste dans l’autre narine. Et surtout, restez toujours à côté de votre bébé sur la table à langer pour éviter un accident.

Quand faire une DRP (Désobstruction Naso-Pharyngée) à mon bébé ?

Il est nécessaire de faire une DRP si votre bébé présente une obstruction de son nez, nez bouché, par des sécrétions. Vous pouvez vous en rendre compte, car vous voyez ces sécrétions ou vous entendez un bruit nasal quand votre bébé respire. Il est nécessaire dans ce cas de faire une DRP. Il est aussi nécessaire de faire plusieurs DRP par jour quand votre bébé a une bronchiolite. Il n’est donc pas obligatoire de faire une DRP tous les jours, mais il est très important de savoir le faire et de ne pas hésiter à la réaliser si vous pensez que votre bébé en a besoin.

Le grand frère et/ou la grande sœur de mon bébé veut toucher et faire des bisous au bébé, est-ce autorisé ?

Le grand frère et/ou la grande sœur sont peut-être porteurs de virus, même s’il ne présente aucun symptôme, surtout pendant les périodes d’épidémie l’automne et l’hiver.

Si votre aîné ne présente aucun symptôme, il faut lui faire appliquer certaines règles pour protéger votre bébé : bien se laver les mains avant de toucher son petit frère et/ou sa petite sœur, ne pas prêter son biberon, sa sucette ou ses couverts non lavés avec son petit frère et/ou sa petite sœur et ne pas lui faire de bisou sur le visage ou sur les mains.

Dans tous les cas, il est très important d’expliquer à votre aîné pourquoi vous lui demandez tout cela : c’est pour protéger son petit frère et/ou sa petite sœur pour qu’il reste en bonne santé.

Quelles précautions dois-je prendre avec mon bébé si je suis enrhumé(e) ? 

Si vous êtes enrhumé(e), il est important de se couvrir la bouche quand vous toussez ou d’éternuer dans votre coude. Il est aussi nécessaire de porter un masque quand vous vous occupez de votre bébé et d’éviter d’embrasser votre bébé sur le visage et sur les mains.

C’est quoi la fièvre ?

La fièvre est définie par une élévation de la température prise par voie rectale au-dessus de 38 °C chez un enfant normalement couvert, dans une pièce dont la température ambiante n’est pas trop chaude. Pour en savoir plus, voir les questions « Comment prendre la température de mon bébé ? » et « Que faire si mon bébé a de la fièvre ? ».

Comment prendre la température de mon bébé ?

La méthode de référence pour mesurer la température est la voie rectale avec un thermomètre adapté : thermomètre électronique flexible. Les thermomètres type « bandeaux à cristaux liquides » à apposer sur le front, et les thermomètres à infrarouge généralement utilisés par voie auriculaire, ne sont pas recommandés chez le nourrisson, car leur mesure est moins fiable et moins précise.

De plus, la mesure par voie buccale, auriculaire ou axillaire n’est pas recommandée chez le nourrisson, car elle est moins fiable et moins précise.

Est-ce que je dois prendre la température de mon bébé tous les jours ?

Non, il n’est pas utile de prendre la température de votre bébé tous les jours. Si votre bébé va bien et se comporte normalement, il n’est pas nécessaire de prendre régulièrement ou systématiquement la température de votre bébé.

Par contre, il est important de prendre sa température avec un thermomètre adapté, pour en savoir plus voir la question « Comment prendre la température de mon bébé ? », s’il vous parait chaud quand vous le touchez, si son comportement est inhabituel (il dort beaucoup ou n’arrive pas à dormir, il ne termine pas ses biberons, il pleure de façon inhabituelle…), s’il présente des symptômes respiratoires (toux, difficultés pour respirer…) ou digestifs (vomissement, diarrhée…) ou tout autre signe inhabituel (pas de réponse lorsque vous le stimulez, pleurs ou cris anormaux…).

Dans toutes les situations décrites ci-dessus, même si la température de votre bébé est normale, il est indispensable de consulter votre médecin/pédiatre pour qu’il examine votre bébé.

Que dois-je faire si mon bébé a de la fièvre ?

Si votre bébé a une température supérieure à 38 °C et s’il va bien par ailleurs et se comporte normalement, pas de changement de comportement, d’appétit, de teint… il peut être utile de découvrir votre bébé et de reprendre sa température 30 minutes plus tard. Si sa température est toujours supérieure à 38 °C, il faut faire examiner votre bébé rapidement.

Si votre bébé a une température supérieure à 38 °C et qu’il ne se comporte pas comme d’habitude, il dort beaucoup ou n’arrive pas à dormir, il ne termine pas ses biberons, il pleure de façon inhabituelle, s’il présente des symptômes respiratoires, toux, difficultés pour respirer, respiration rapide, ou digestifs, vomissement, diarrhée, ou tout autre signe inhabituel (pas de réponse lorsque vous le stimulez, pleurs ou cris anormaux…), vous devez le faire examiner en urgence.

Est-ce que la fièvre est dangereuse pour mon bébé ?

Non, la fièvre n’est généralement pas dangereuse. Elle est un des moyens de réponse de l’organisme aux infections. Cependant, même si la fièvre n’est pas dangereuse, il est nécessaire de faire examiner votre bébé s’il a de la fièvre (pour en savoir plus, voir la question « Que faire si mon bébé a de la fièvre ? ») afin de rechercher la cause de cette fièvre et mettre en place un traitement spécifique si besoin. Par ailleurs, la fièvre peut s’accompagner d’un inconfort (diminution de l’activité, de la vigilance, de l’appétit…) qui peut être important et qui nécessite aussi un traitement.

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