Se protéger des infections

Les précautions à prendre quand on est enceinte.

1 - Lavez-vous les mains régulièrement avec du savon :

Pensez à bien les laver après être allée aux toilettes, avoir jardiné, touché un animal, ou après avoir manipulé des aliments crus (viande, œuf, poisson, crudité).

2 - S’occuper de son réfrigérateur :

Le nettoyer régulièrement, veiller à ce que sa température soit comprise en permanence entre 0 °C (haut du réfrigérateur) et 4 °C (bas du réfrigérateur). Vérifiez bien les dates limites de conservation des produits et ne tardez pas à les consommer après ouverture. Placez les aliments fragiles (viandes et poissons crus) dans le haut du réfrigérateur (zone la plus froide). Veillez à séparer les aliments crus des aliments cuits. Emballez bien les restes (boites hermétiques) et ne les conservez pas plus de 2 à 3 jours. Enfin, laissez décongeler les aliments au réfrigérateur et non à température ambiante.

3. - Prévention contre la listériose :

Cette infection est causée par une bactérie Listeria. Certains aliments sont des « abris » privilégiés pour cette bactérie, même s’ils sont bien conservés au réfrigérateur. On oublie donc pour 9 mois : les fromages au lait cru, les fromages à pâte molle et croûte fleurie (camembert, brie) et à croûte lavée (munster, pont-l’évêque). Ôtez systématiquement la croûte des fromages. On oublie aussi les charcuteries artisanales, la viande crue ou peu cuite et le poisson cru (sushis, sashimis, tarama) et les crustacés.

4. - Prévention contre la toxoplasmose :

Cette infection est due à un parasite présent naturellement dans la terre : il peut donc se retrouver sur les végétaux, et par transmission dans la viande. Elle peut aussi être transmise par les chats. Si vous n’avez jamais eu la toxoplasmose, il vous faudra faire des prises de sang mensuelles tout au long de la grossesse et prendre quelques précautions alimentaires : ne pas manger de viande crue ou peu cuite, ni charcuterie crue (saucisson, jambon cru). Éviter les viandes fumées, marinées, faisandées, sauf si elles sont vraiment bien cuites. Laver soigneusement légumes, fruits et herbes aromatiques pour les débarrasser de tous résidus de terre. Si vous ignorez comment ils ont été préparés, n’en mangez pas. Si vous avez un chat, évitez de changer vous-même sa litière (qui doit dans l’idéal être changée tous les jours). Si vous devez le faire, portez des gants et lavez-vous bien les mains. Lavez soigneusement légumes, fruits et herbes aromatiques pour les débarrasser de tous résidus de terre. Si vous ignorez comment ils ont été préparés, n’en mangez pas. Si vous avez un chat, évitez de changer vous-même sa litière (qui doit dans l’idéal être changée tous les jours). Si vous devez le faire, portez des gants et lavez-vous bien les mains ensuite. Lavez-vous bien les mains après avoir jardiné ou touché la terre.

5. - Prévention contre le CMV :

Lavage fréquent des mains. En particulier si vous êtes en contact avec un jeune enfant et surtout s’il fréquente une collectivité (crèche, garderie) : n’utilisez pas vous-même ses ustensiles de repas, abstenez-vous de « gouter » ses aliments avec la même cuillère ou de sucer sa tétine. Évitez les bisous sur la bouche des enfants, n’utilisez pas ses affaires de toilettes (gants, serviette, brosse à dents) et lavez-vous bien les mains après avoir mouché et changé un enfant. Ces précautions s’appliquent aussi aux co-parents, jusqu’à l’accouchement.

 

Les vaccins quand on est enceinte.

Parlez-en avec le professionnel qui suit votre grossesse :

La coqueluche.

Comme tous les hôpitaux de France, nous avons adhéré aux nouvelles recommandations de l’Agence Régionale de la Santé concernant la vaccination contre la coqueluche chez les femmes enceintes. Nous restons à disposition pour répondre à toutes vos questions.

La coqueluche est une infection respiratoire des voies respiratoires hautement contagieuse qui peut être grave, voire mortelle, chez les nourrissons. En France, chaque année, on compte environ 100 cas d’hospitalisation et 2-3 décès néonataux chez les nourrissons âgés de 10 jours à 3 mois. Les parents et la fratrie sont les principales sources de contamination. La vaccination de l’entourage des jeunes nourrissons (non encore protégés par la vaccination) est cependant insuffisante pour prévenir la majorité des cas de coqueluche chez les tout-petits. Après l’administration du vaccin il y a un passage à travers le placenta d’anticorps maternels dirigés contre la coqueluche qui permettent d’assurer une protection efficace du nouveau-né et du nourrisson, avant qu’il reçoive le vaccin (pour rappel, la première dose du vaccin est administrée à 2 mois et nécessite deux doses de rappel à 4 et 11 mois pour qu’il soit efficace). Les études ont montré que l’administration du vaccin pendant la grossesse est le moyen le plus efficace pour prévenir l’infection des nourrissons : permets de diviser par quatre le risque de coqueluche, de réduire le nombre d’hospitalisations et de réduire de 95 % le nombre de décès.

La grippe.

Les femmes enceintes constituent une population plus vulnérable face aux complications de la grippe. C’est pourquoi en saison il est recommandé de se protéger. Les études montrent que l’efficacité du vaccin trivalent (trois souches virales) peut varier de 20 à 80 %. Lorsque les composants correspondent aux virus en circulation, le vaccin offre aux personnes en bonne santé une protection efficace et réduit les hospitalisations pendant la grossesse de 40 %. Il protège également le bébé durant la grossesse et les six premiers mois après sa naissance.

La COVID.

Les femmes enceintes, si elles ont la COVID-19, ont plus de risques que les autres de développer une forme grave de la maladie. Il est donc important pour elles de se vacciner. Les femmes enceintes qui se font vacciner transmettent des anticorps au fœtus et protègent ainsi le nouveau-né contre le virus. La vaccination des femmes enceintes est recommandée dès le 1er trimestre. Se vacciner quand on est enceinte, c’est se protéger et protéger son bébé.

La bronchiolite
Une photographie prise lors de la campagne de vaccination contre la bronchiolite

Breaking news : la bronchiolite est de retour… 

Mais au fait, c’est quoi la bronchiolite ? 

La bronchiolite est une maladie virale qui est très contagieuse qui touche les petites bronches. Elle est principalement due au virus respiratoire syncytial (VRS) dans 60 à 90 % des cas.

Le virus se transmet directement par les sécrétions (salive, éternuements, toux) ou de façon indirecte : les mains ou tout objet (tétine, doudou, jouet…) sur lequel le virus s’est déposé.

Quels sont les risques d’attraper une bronchiolite, en particulier pour le bébé ? 

La bronchiolite touche 30 % des nourrissons de moins de 2 ans (1 sur 3) chaque hiver, soit environ 480 000 enfants par an.

Les adultes et les grands enfants qui sont porteurs du VRS n’ont habituellement aucun symptôme ou juste un simple rhume. Beaucoup de personnes sont donc porteuses du virus et sont contagieuses sans le savoir. 

Pour les bébés, la bronchiolite est le plus souvent bénigne et évolue de manière favorable. 

Cependant, l’âge inférieur à 3 mois, la prématurité, l’exposition au tabagisme passif et le faible poids de naissance sont des facteurs de risques d’avoir une forme grave de bronchiolite pour un bébé (gêne respiratoire nécessitant une hospitalisation). 

Mais vous voulez une bonne nouvelle ?

Il existe 2 médicaments commercialisés qui ont fait la preuve de leur efficacité dans la prévention de la bronchiolite à VRS et qui permettent d’éviter au bébé de l’attraper. Il s’agit 

  • Soit d’un vaccin dirigé contre le VRS et qui peut être réalisé à la future maman pendant la grossesse (entre 32 et 36 semaines d’aménorrhée) qui s’appelle l’Abrysvo.
  • Soit d’un anticorps dirigé contre le VRS et qui peut être réalisé dès le séjour en maternité à votre bébé qui s’appelle le Beyfortus.

Vous avez la possibilité de choisir entre ces 2 médicaments qui permettent de protéger votre bébé.

Vous pouvez consulter le site de la Haute Autorité de Santé si vous souhaitez d’autres informations en scannant le QR Code… Vous pouvez aussi en parler à votre sage-femme/médecin/obstétricien qui peut vous renseigner et vous aider à choisir. N’hésitez pas à les consulter. 

Et quel que soit votre choix, n’oubliez pas les gestes barrières sont le meilleur moyen de prévention des infections (comme la bronchiolite due à d’autres virus, la gastro-entérite.) pour éviter que votre bébé soit malade. 

Consultations spécialisées

Consultations spécialisées

Pour vous aider à vivre au mieux votre grossesse, l’hôpital Nord vous permet de bénéficier des consultations suivantes 100 % prises en charge par la maternité :

Acupuncture 

Assurées par une équipe de sages-femmes titulaire d’un diplôme interuniversitaire d’acupuncture obstétricale, ces consultations peuvent vous apporter un réel bénéfice. L’acupuncture est une branche de la médecine chinoise.

Les indications pendant la grossesse sont nombreuses : nausées, anxiété, sommeil, problème de dos, sciatique, douleur ligamentaire, troubles digestifs, préparation du périnée et préparation à l’accouchement.

Après l’accouchement également vous pouvez consulter pour les motifs suivants : inhibition de la montée laiteuse, hémorroïdes, problème d’allaitement, baby blues, problèmes urinaires et veineux.

N’hésitez pas à en discuter avec le professionnel qui suit votre grossesse, ou prenez rendez-vous directement par téléphone au 04 91 96 46 70 ou 04 91 96 46 58

Allaitement

Cliquez sur l'image pour en savoir plus

Vous allaitez ? Vous avez un projet d’allaitement ? Des questions ? Des difficultés ? vous souhaitez un accompagnement ponctuel ? Une sage-femme puéricultrice titulaire d’un diplôme en lactation vous reçoit sur rendez-vous.

Le lieu des consultation pédiatrique est situé au rez-de-chaussée de la maternité de l’Hôpital Nord, pavillon Méditerranée.

Prise de rendez-vous Doctolib en bas de page ou 04 91 96 83 00 ou 04 91 96 48 50.

Sexologie

Une sage-femme sexologue et thérapeute de couple peut vous accompagner en cas de troubles ou de difficultés sexuelles afin d’améliorer ou de rétablir la sexualité entre les personnes vivant en couple ou non.

Prise de rendez-vous 04 91 96 46 58.

Tabac

Illustration d'une femme enceinte qui fume, un lien vers la page des conseils est présent
Cliquez sur l'image pour en savoir plus

La grossesse peut être le bon moment pour envisager  d’arrêter de fumer, plusieurs méthodes existent et ont  fait leurs preuves (médicamenteuses et non médicamenteuses). La maternité de l’hôpital Nord organise des consultations assurées par des sages-femmes titulaires d’un diplôme en tabacologie pouvant vous aider dans votre démarche de sevrage. Toute une équipe est à votre disposition : sages-femmes acupunctrices, diététicienne, psychologue.

Même si vous ne prévoyez pas d’arrêter, venez nous rencontrer pour en discuter.

Prise de rendez-vous Doctolib en bas de page ou ou  téléphonez-nous directement au 07 77 97 74 76.

Ostéopathie

Des consultations d’ostéopathie destinées aux patientes hospitalisées aux Grossesses à risque ou en suites de couches vous seront également proposées en chambre. Signalez si souhait votre intérêt pour cette consultation au personnel durant votre séjour.

Et durant les consultations

Vous pouvez également demander au professionnel qui suit votre grossesse de rencontrer si besoin

  • Une diététicienne
  • Une psychologue
  • Une assistante sociale

Correction d’une communication interatriale Sinus venosus par cathétérisme interventionnel : une première à Marseille

Le Dr Philippe ALDEBERT et son équipe du Centre de compétences des cardiopathies congénitales de l’adulte à l’Hôpital de la Timone viennent de réaliser une première marseillaise avec la correction par cathétérisme cardiaque d’une Communication interatriale (CIA) de type Sinus venosus.

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ven, 06/28/2024 - 10:43 - dim, 07/28/2024 - 10:43
dim, 07/28/2024

Journée vascularites avec le centre de compétence maladies auto-immunes systémiques rares

17 octobre 2024

Hôpital de la Conception, AP-HM Marseille - Amphithéâtre Arthur Rimbaud

Programme :

  • 9h30 - Accueil des participants
  • 9h45 - Introduction
Date début: 
jeu, 17/10/2024 - 09:30 - 16:00
date de fin d'événement: 
jeu, 17/10/2024 - 23:59

Tabac et grossesse

L’addiction au tabac est une maladie et s’arrêter du jour au lendemain au moment d’une grossesse ne dépend pas que de la volonté. De l’aide est très souvent nécessaire. N’hésitez pas si vous êtes fumeuses à prendre rendez-vous en consultation avant la grossesse ou au plus vite dès l’annonce de la grossesse. Un arrêt est toujours bénéfique même s’il a lieu sur un terme avancé.

Qu’est ce qu’une consultation avec les sages femmes tabacologues ?

L’objectif est de vous aider sans aucun jugement, de nombreux moyens existent et vous seront proposés pris en charge totalement par l’hôpital :

  • Médicaments: patchs gommes pastilles vont vous aider à gérer le manque de nicotine dû à l’arrêt ou à la réduction de votre consommation. Ils sont entièrement remboursés sur ordonnance. Le dosage sera calculé avec vous en fonction de vos habitudes de consommations et le nombres de cigarettes par jour et réadapté en fonction de votre ressenti pour votre confort. Le traitement peut se prendre sur un temps assez long sans aucun danger pour vous ou votre bébé, cela peut prendre toute la grossesse voire plus. Ne tenez pas compte du pictogramme grossesse = danger, le centre de référence médicaments et grossesse n’est pas d’accord avec celui-ci, ces médicaments sont recommandés chez la femme enceinte pour réduire ou arrêter.
  • Aide pour changer son comportement: la cigarette est souvent associée à des habitudes, du stress ou autre. Nous vous aiderons à comprendre les situations qui déclenchent l’envie de fumer afin de trouver d’autres comportements à adopter
  • Soutien psychologique: si vous en ressentez le besoin, une psychologue de la maternité pourra vous recevoir
  • Soutien diététique: afin de vous aider dans la gestion du votre poids
  • Soutien des sages-femmes acupunctrices si vous le désirez pour améliorer le confort durant le moment du sevrage
  • Soutien en sophrologie et relaxation pour vous aider notamment dans la gestion du stress.

Prendre rendez-vous

Appel direct vers des sages-femmes tabacologues de la maternité

Appel à toute heure de la journée, si pas de réponse laissez un message sur le répondeur ou envoyez un sms et nous vous répondrons très rapidement

Et si c’est mon compagnon qui fume?

Tout d’abord il est essentiel qu’il ne fume pas devant vous pour éviter le tabagisme passif. En effet si il fume dans la maison (même à la fenêtre) ou dans la voiture, la fumée de cigarette se dépose sur les surfaces les meubles les tissus et peut reléguer de mauvaises substances jusqu’à 3 semaines après la consommation.

Il faut qu’il fume dehors avec une veste dédié qui doit être enlevé après la cigarette.

La grossesse peut être un bon moment pour décider d’arrêter de fumer…

Votre conjoint peut venir en rdv avec les sages-femmes tabacologues, une aide similaire à celle détaillée si dessus lui sera proposé

Quels sont les risques à fumer pour sa santé, pour la grossesse et pour l’enfant à venir ?

Ils sont très nombreux.

Pour sa santé: la cigarette augmente le risque d’au moins 17 cancers, des affections cardio-vasculaires (infarctus, mort subite, AVC, anévrisme), diabète, maladie de Crohn et de Bueger, risques liés à l’anesthésie générale, la cicatrisation est plus longue et moins bonne, acnée, vieillissement cutané, ostéoporose, problèmes dentaires, diminution de l’efficacité des médicaments…

Les risques augmentent avec la durée du tabagisme et il y a toujours un bénéfice à arrêter.

Pour la grossesse: le placenta ne peut plus fonctionner correctement car il est envahit par les composants toxiques. Il y une augmentation des risques de fausses couches, de grossesses extra utérine, d’accouchements prématurés et de ruptures prématurées de la poche des eaux, de retards de croissance, de mort in utero, d’hématomes rétro placentaires, de placenta mal insérés. La cigarette réduit la taille des poumons et du cerveau du futur bébé et augmente le risque de certaines malformations.

Les enfants ayant été exposé au tabac in utero ont plus de risque de morts subites du nourrisson. La cigarette augmente le risque d’asthme, d’infections avec de moins bonnes défenses immunitaires, de bronchiolites, de troubles de développement du comportement, d’obésité. Dans l’enfance il y a également plus de risque de tumeurs.

Et après l’accouchement ?

Permettre à son bébé de grandir dans un environnement sans tabac est très important.

La période après la naissance est à risque de rechute. C’est pourquoi nous vous conseillons de poursuivre l’accompagnement. Il sera notamment intéressant de s’interroger sur les situations à risque de reprise pour réfléchir à des stratégies.

S’il est difficile pour vous de vous déplacer, demander de l’aide par téléphone au 07 77 97 74 76

Le saviez-vous ?

Fumer me déstresse

 

fumer entraine toute la journée des pics de « je me sens bien » puis « je suis en manque de nicotine » qui stressent le corps. Il est bien prouvé que le taux de stress diminue après avoir arrêté le tabac

Il y a des risques pour mon bébé dès la consommation d’une cigarette par jour

la cigarette est un cocktail de 4000 substances qui passent le placenta et beaucoup sont dangereuses pour votre grossesse, et il n’y a pas de consommations sans risques

Il est dangereux de fumer avec des patchs
 

Les patchs vous permettent de consommer moins de cigarettes pendant la grossesse sans être en manque de nicotine mais il est tout à fait possible de fumer avec

J’ai fumé toute la grossesse donc il n’y a pas d’intérêt à arrêter pour les derniers moments

Arrêter de fumer apporte un bénéfice immédiat à votre bébé

Si au moins je réduis c’est bénéfique pour mon bébé

 

Bien sûr que consommer le moins possible va aider instantanément votre bébé mais attention aux grosses réductions sans médicaments ni suivi car votre corps peut « fumer plus fort » sur les cigarettes pour compenser le manque de nicotine et alors enlever le bénéfice de la réduction. Réduire avec des patchs est bien meilleur pour votre grossesse. Demandez de l’aide à notre équipe spécialisée même si vous ne voulez pas totalement arrêter!

Faire attention à son environnement

Il est très important de faire enceinte attention à son environnement. En effet la période allant du début de la grossesse aux deux ans de l’enfant, appelée la période des « 1000 premiers jours », est reconnue comme très particulière, et déterminante pour la santé, par les scientifiques du monde entier.

Voici quelques conseils tout simples pour vous aider

En savoir plus
Applications utiles
  • QuelProduit
  • INCIBeauty
  • OpenBeauty.facts
Bébé@Home

Connectez-vous à l’application crée par un pédiatre de la maternité de l’hôpital Nord. Téléchargement sur n’importe quel store ( Apple ou Android) et utilisation gratuite de l’application BebeAThome qui reprendra l’ensemble de ces conseils, des vidéos et des petits jeux.

Une capture d'écran de l'interface de l'application mobile

Pratiques sportives

Une activité physique de 30 à 45 minutes 3 à 5 fois par semaine, adaptée à votre terme de grossesse, est recommandée par toutes les sociétés savantes. Lors de votre effort, de faible ou moyenne intensité, vous devez être capable de parler. Ne dépassez pas 1 h d’exercice.

Avant le 4e mois, l’activité physique peut être maintenue comme avant la grossesse.

Quels sports sont possibles ?

Au 2e et 3e trimestre : marche et randonnée, jogging jusqu’à 5 mois, natation, vélo d’appartement/aquabike/elliptique, renforcement musculaire, étirements, yoga, Pilate, danse. Évitez les positions sur le dos et sur le ventre, évitez les exercices d’abdominaux.

Si vous êtes habituée, discuter avec votre coach pour les sports de raquettes et le jogging.

Les sports à éviter :

Plongée sous-marine interdite, sports de combat, sports extrêmes, sports à risque de chute (équitation, gym, football, ski)

Quels conseils pour une bonne pratique ?

Il faut bien s’hydrater et s’alimenter avant l’effort. Éviter les fortes chaleurs. Ne pas dépasser une heure d’effort. Pour éviter les entorses : bon chaussage, étirements prudents, terrain adapté. Ne pratiquez pas en haute attitude après 2000 m.

Quand peut-on reprendre après l’accouchement ?

À la sortie de la maternité si voie basse ou 3 semaines après si césarienne vous pouvez reprendre : marche, randonnée, exercices de kegel

Par contre, attendez la validation de votre sage-femme ou kiné qui réalise votre rééducation périnéale avant de travailler les abdominaux et les sports avec impact au sol.

Quelles sont les conséquences de la grossesse sur le corps ?

Le volume et le débit cardiaque augmentent au fur et à mesure du terme de la grossesse. L’effort doit donc être adapté. L’utérus prend du volume et appuie sur la veine cave inférieure en position allongée. Au 3e trimestre, évitez la position sur le dos, et préférez vous allonger sur la gauche. Les hormones fragilisent vos tendons et ligaments (articulations, dos), pensez à bien vous chausser. Vos seins peuvent être plus douloureux, portez un soutien-gorge adapté.

Quelles sont les conséquences de l’activité physique sur la grossesse ?

Elle permet de limiter votre prise de poids, de diminuer votre risque de diabète gestationnel et le poids de naissance de votre bébé, de diminuer votre risque d’hypertension artérielle et de pré-éclampsie. Elle aide à diminuer les « maux de grossesse » : régulation du transit, diminution des douleurs de dos et des symptômes des « jambes lourdes ». Elle améliore votre santé mentale, diminue le risque de césarienne et en post-partum, permet une perte de poids plus rapide et réduit les fuites urinaires.

Quelles sont les contre-indications à la pratique d’une activité physique pendant la grossesse ?

  • Maladie cardiaque ou pulmonaire sévère
  • Incompétence du col ou cerclage
  • Jumeaux ou triplets
  • Saignements au 2e ou 3e trimestre
  • Placenta praevia après le 6e mois
  • Menace d’accouchement prématuré ou rupture prématurée des membranes
  • Pré-éclampsie ou hypertension
  • Retard de croissance intra-utérine sévère
  • Anémie sévère

Juin vert 2024 - Stand d'information & de prévention des HPV et du cancer du col de l'utérus

illustration de l'événement 100 ans de l'association nationale française des infirmières et infirmiers diplomés et étudiants

Le 27 juin 2024

Ensemble, luttons contre les HPV & le cancer du col de l'utérus

Date début: 
jeu, 27/06/2024 - 09:00 - 15:30
date de fin d'événement: 
jeu, 27/06/2024 - 23:59

Une Unité d’Accueil Pédiatrique pour l’Enfance en Danger à l’AP-HM

Quand la vulnérabilité n’est pas prise en considération, n’est pas respectée. Lorsque la dépendance est instrumentalisée, que la confiance est en défaut. Lorsque les mots manquent et que la violence s’installe, verbale, physique… lorsque le soutien est défaillant, la sécurité en péril, que les besoins sont ignorés… l’enfance est en danger, l’avenir est compromis.

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ven, 06/21/2024 - 09:43
dim, 07/21/2024

L'alimentation pendant la grossesse

L'alimentation et boissons

  • Ne pas manger 2 fois plus mais 2 fois mieux, avec une alimentation équilibrée et variée.
  • Bien s’hydrater : environ 1.5L/j d’eau en évitant les sodas et jus sucrés. Limitez votre consommation de thé et café.
  • ZERO ALCOOL, quel que soit la quantité bu l’alcool passe dans le sang du bébé via le placenta. Il est dangereux pour le bébé, peut provoquer fausses couches ou accouchement prématuré, empêcher le bon developpement du bébé, entrainer un retard mental ou des troubles du comportement de l’enfant.

Limiter la prise de poids :

  • Une prise de poids de 12kg environ à la fin des neuf mois est considérée comme raisonnable et est le témoin du bon déroulement de la grossesse.
  • Cette prise dépend néanmoins de votre poids initial : plus votre Indice de Masse corporel (poids/taille au carré) est élevé avant la grossesse, moins votre prise de poids devra être importante.
  • Si vous avez des fringales : Manger plus souvent sans manger plus.

Le premier trimestre de la grossesse est souvent marqué par l’apparition de fringales. Si besoin, manger plus souvent, au cours de la journée, sans pour autant manger plus : fractionner les repas, faites des petites collations équilibrées.

Une diététicienne est présente sur la maternité. Vous pouvez demander à la rencontrer lorsque vous venez pour votre suivi de grossesse. Demander au professionnel de santé qui vous suit. La diététicienne pourra vous conseiller de manière personnalisée sur votre alimentation. Ceci est pris en charge par l’hôpital à 100 %.

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